24, Jan, 2018 | Appel à témoins, Communiqué
Appel à témoin de l’AIVI (Association internationale des victimes de l’inceste) à voir sur le site de l’association.
L’Association Internationale des Victimes d’Inceste, en collaboration avec SOS Les Mamans, lance une nouvelle enquête sur les Parents Protecteurs.
Les buts de cette enquête
L’AIVI prépare un Dossier Expert destiné à aider les parents protecteurs, c’est à dire les parents dont un enfant mineur (de 0 à 18 ans) a subi un viol ou une agression sexuelle, et qui ont cherché à le protéger. Ce guide aidera nos adhérents dans leurs démarches : police, justice, soins …
Ce document offrira une compilation d’informations pratiques étayées par des témoignages concrets d’adhérents ayant été confrontés à ces situations.
Votre expérience de parent protecteur est susceptible d’aider grandement d’autres parents en leur facilitant contacts et démarches pour leur éviter des pièges qui peuvent être dramatiques (il arrive même que l’enfant agressé soit confié par la justice à son parent agresseur !).
Par ailleurs les données quantitatives et qualitatives obtenues lors de notre enquête seront compilées sous la forme d’une étude publiquement disponible et qui pourra orienter nos actions militantes devant le Parlement (pour changer la loi) ou le Gouvernement (pour réformer la protection de l’enfance et le fonctionnement de l’institution judiciaire).
Notre but est simple: protéger les enfants contre les agressions sexuelles intra-familiales. Et c’est pourquoi nous avons besoin de votre aide.
Comment participer ?
Toutes les parents dont un enfant a subi des agressions sexuelles intra-familiales et qui ont agi pour chercher à le protéger sont éligibles pour participer à l’enquête.
Afin de participer, il faut au préalable vous enregistrer sur le site AIVI. C’est une mesure technique destinée à garantir la qualité des données et à éviter le spam ou le vandalisme de ce questionnaire.
Cette inscription est gratuite, nous respectons votre vie privée, nous n’envoyons aucun email (sauf si vous vous inscrivez explicitement à la newsletter de l’AIVI), et nous ne partageons vos données personnelles en aucun cas.
En répondant au questionnaire, vous acceptez que tout ou partie de votre témoignage soit utilisé pour la rédaction du Dossier Expert et de l’Etude de l’AIVI. Pour mémoire ce guide est réalisé par des personnes bénévoles dans le seul but de favoriser l’entraide entre victimes de pédo-criminalité.
Un grand MERCI pour votre précieuse contribution !
26, Nov, 2017 | Communiqué, Nos actions
Colloque à l’Assemblée Nationale
Intervention d’Emmanuelle Piet,
Présidente du CFCV
Novembre 2017
Lien : http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5222100_5a15929dee30b.delegation-aux-droits-des-femmes--colloque-viols-et-culture-du-viol--mieux-definir-l-inacceptable-22-novembre-2017#
Viols Femmes Informations
0 800 05 95 95
Anonyme et gratuit, y compris depuis les portables
Du lundi au vendredi, de 10h à 19h
Violences Sexuelles dans l'Enfance
0 805 802 804
Anonyme et gratuit, y compris depuis les portables
Du lundi au vendredi, de 10h à 19h
13, Nov, 2017 | Communiqué
Le violeur d’une enfant de 11 ans a été acquitté aux Assises de Seine et Marne le 7 novembre dernier. Selon la cour, il n’y avait ni « menace, ni contrainte, ni surprise, ni violence », éléments constitutifs du viol d’après la loi. Encore une fois, on présume qu’un.e enfant peut consentir à 11 ans. C’est dans la loi, nous- objecte-t-on. Et alors ? LA LOI DOIT CHANGER !
Sans oublier que d’autres lois ne sont pas appliquées : très peu d’ordonnances de protection de victimes sont délivrées ; 1% des violeurs sont condamnés ; le viol, un crime qui devrait être jugé en cour d’ Assises, est jugé en correctionnelle, entre un vol de portable et un délit d’escroquerie.
CELA AUSSI DOIT CHANGER ! LA JUSTICE DOIT ÊTRE AU SERVICE DES VICTIMES ET DE LA SOCIÉTÉ ET NON AU SERVICE DU MAINTIEN DE PRIVILÈGES PATRIARCAUX .
Toutes et tous devant le minitère de la justice mardi 14 novembre à 18h30
Premier.e.s signataires : Collectif Droits des Femmes, Osez le féminisme !, FemmesSolidaires, Marche Mondiale des Femmes France, Encore féministes, Réseau Féministe « Ruptures », Coordination Lesbienne en France, CQFD Fierté Lesbienne , Collectif Féministe Contre le Viol, Solidarité Femmes, Maison des Femmes Thérèse Clerc à Montreuil
Zéromacho, Association Mémoire Traumatique et Victimologie, Association Du Côté Des Femmes, Assemblée des Femmes, MDF de Paris, Rajfire , Les Chiennes de garde, FDFA
29, Sep, 2017 | Communiqué, Pétition
Pour lutter contre l’impunité des agresseurs,
signez la pétition ici.
Une enfant de onze ans a été violée dans le Val d’Oise.
Pour le parquet de Pontoise, ça n’est pas considéré comme un viol même s’il y a eu par deux fois pénétration. Pourquoi ? Parce que pour le parquet il n’y a eu ni contrainte, ni menace, ni violence, ni surprise. La petite, tétanisée, n’a rien dit. Elle est donc supposée consentante. Ce ne sera qu’une atteinte sexuelle.
Le viol est effectivement défini ainsi dans le Code pénal : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol »
Mais comment peut-on se poser la question du consentement à avoir un rapport sexuel pour un-e enfant de 11 ans ?
Nombre de pays ont adopté une législation écartant toute question de consentement ou d’absence de consentement à une relation sexuelle en dessous d’un certain âge.
Nous exigeons que toute pénétration commise par une personne majeure sur un-e mineur-e de 13 ans soit immédiatement qualifiée de viol, la contrainte résultant nécessairement de l’âge de la victime.
Premières signatures : Collectif féministe contre le Viol, Collectif National pour les Droits des Femmes, Coordination Lesbienne en France, les Effronté-e-s, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes solidaires, Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Paris, Mémoire Traumatique et Victimologie, Osez le Féminisme, Planning Familial.
Pour lutter contre l’impunité des agresseurs,
signez la pétition ici.
Cette pétition sera remise à :
- Premier ministre
Edouard Philippe
- Ministre de la Justice
Nicole Belloubet
26, Sep, 2017 | Communiqué
Communiqué de presse du Haut conseil à 'égalité entre les femmes et les hommes du 26 septembre 2017 à retrouver ici.
En dépit d’une plainte pour viol, un homme est aujourd’hui jugé au Tribunal de Pontoise pour « atteinte sexuelle » car le Parquet a estimé que la victime mineure de 11 ans était consentante.
Pour Danielle BOUSQUET, Présidente du Haut Conseil à l’Égalité : « il est impensable que l’on interroge encore le consentement de jeunes enfants dans le cas de relations sexuelles avec des adultes. Ces faits sont des viols et doivent être jugés comme tels. »
Le Haut Conseil à l’Égalité rappelle que parmi les victimes de viols et de tentatives de viol, 59% l’ont été pour la 1ère fois avant leurs 18 ans.
A l’instar de ce qui existe déjà en Espagne (12 ans), en Angleterre (13 ans), au Danemark (15 ans), en Belgique (14 ans), et dans bien d’autres pays, le Haut Conseil à l’Égalité recommandait en octobre 2016, dans son « Avis pour une juste condamnation sociétale et judiciaire du viol et autres agressions sexuelles » que l’âge de 13 ans soit retenu comme seuil en dessous duquel les mineur.e.s seront présumé.e.s ne pas avoir consenti. Pour les mineur.e.s de 13 à 18 ans, le droit actuel continuerait de s’appliquer.
Rappels :
- Le délit d’atteinte sexuelle est définit par l’article 227-25 du Code pénal : « Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. »
- Le crime de viol est définit par l’article 222-23 du Code pénal : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle. »
Retrouvez l’intégralité de l’Avis du HCE :
http://haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_avis_viol_2016_10_05-2-2.pdf