COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 27 SEPTEMBRE 2023 – PORNOCRIMINALITÉ : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE PORNOCRIMINALITÉ : Mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique !

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Tribune : « Monsieur le président de la République, le coût du maintien de la CIIVISE est dérisoire face au coût du déni »

TRIBUNE : « Monsieur le président de la République, le coût du maintien de la CIIVISE est dérisoire face au coût du déni »

 Paris, le 07 septembre 2023


Extrait de la tribune :

« Plusieurs d’entre nous se sont rendus aux réunions publiques de la commission. Elles ont lieu partout en France. Certaines personnes viennent parfois de très loin pour y participer. Nous les avons vues se lever, saisir le micro, témoigner dans la confiance et la solidarité. Nous avons partagé la souffrance et l’espoir, la colère aussi.

Et nous avons compris que la CIIVISE réparait une injustice.

Nous, nous avons accès aux médias. Aux autorités. On nous écoute et on nous croit. Nous en avons besoin.

A la CIIVISE, tous les témoignages sont recueillis. Ainsi, les 5,5 millions de victimes de violences sexuelles dans leur enfance ne sont plus isolées. Elles sont ensemble et plus fortes. Elles existent.

La mission de la CIIVISE ne se résume pas à produire des chiffres et des recommandations. Aujourd’hui, trois à cinq enfants par classe sont victimes d’inceste et condamnés au silence. »

 

Article à lire en intégralité, ici.

 

Signataires : Mona Achache, réalisatrice et scénariste ; Christine Angot, autrice ; Saïrati Assimakou, présidente de l’association de lutte contre les violences sexuelles Souboutou Ouhédzé Jilaho − Ose libérer ta parole ; Lauren Bastide, journaliste et autrice ; Emmanuelle Béart, actrice ; Anne Benoît, actrice ; Charles Berling, acteur ; Adelaïde Bon, autrice et comédienne ; Rachida Brakni, actrice ; Iris Brey, journaliste et autrice ; Laure Calamy, actrice ; Eric Cantona, acteur ; Isabelle Carré, actrice et écrivaine ; Judith Chemla, actrice ; Caroline Deruas, réalisatrice, scénariste et actrice ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur international ; Cyril Dion, cinéaste et écrivain ; Alice Diop, réalisatrice ; Constance Dollé, actrice ; Paoline Ekambi, cheffe d’entreprise, ancienne championne de basketball ; Audrey Estrougo, réalisatrice et scénariste ; Sokhna Fall, thérapeute familiale, victimologue, ethnologue, vice-présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Flavie Flament, journaliste et autrice ; Giulia Foïs, journaliste et essayiste ; Camille Froidevaux-Metterie, philosophe ; Gérard Garouste, artiste-peintre ; Julie Gayet, actrice ; Sara Giraudeau, actrice ; Pierre Henry, directeur d’association ; Clotilde Hesme, actrice ; Axelle Jah Njiké, autrice afropéenne, podcastrice et dramaturge ; Camille Kouchner, autrice ; Xavier Legrand, réalisateur ; Lio, chanteuse ; Maud Lübeck, chanteuse ; Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes ; Sara Martins, actrice ; Corinne Masiero, actrice ; Denis Ménochet, acteur ; Anastasia Mikova, réalisatrice ; Anna Mouglalis, actrice ; Sandra Nkaké, artiste, autrice-compositrice, chanteuse ; Emmanuel Noblet, acteur et metteur en scène ; Michelle Perrot, historienne ; Alix Poisson, actrice ; Claude Ponti, dessinateur ; Caroline Proust, actrice ; Charlotte Pudlowski, journaliste et autrice ; Sophie Reine, monteuse ; Muriel Robin, actrice ; Ludivine Sagnier, actrice ; Neige Sinno, autrice ; Leïla Slimani, autrice ; Bruno Solo, acteur ; Vanessa Springora, autrice ; Sylvie Testud, actrice ; Mélissa Theuriau, productrice ; Victoire Tuaillon, journaliste.

 

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Appel à témoignages – Agressions sexuelles ou viols par un radiologue ayant exercé en Haute-Garonne (31)

Appel à témoignages : agressions sexuelles ou viols par un radiologue ayant exercé en Haute-Garonne (31).

 

Vous avez été victime d’agressions sexuelles ou de viols par

un radiologue ayant exercé en Haute-Garonne (31) ?

Vous n’êtes peut-être pas la seule.

 

Appelez-nous au 0 800 05 95 95

Après un viol, parler c’est commencer à se reconstruire

Pour les personnes qui souhaitent témoigner
vous pouvez appeler sur le 0.800.05.95.95, Viols-Femmes-Informations
un numéro national anonyme et gratuit, du lundi au vendredi, de 10h à 19h.

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Soutien à Sophie ABIDA, emprisonnée pour avoir voulu protéger sa fille de deux ans

Vous souhaitez agir pour soutenir les enfants victimes de viols ?

Faites circuler cet appel à soutien autour de vous et sur vos réseaux sociaux.

Soutien à Sophie ABIDA, emprisonnée pour avoir voulu protéger sa fille de deux ans

Sophie est en détention provisoire pour soustraction d’enfant car elle a voulu protéger sa fille cadette agée de deux ans d’un père contre lequel les trois aînés avaient dénoncé des violences physiques et sexuelles.

Mère d’un bébé, elle n’a pas bénéficié d’un tire lait et doit presser ses seins pour ne pas risquer un engorgement.

Sophie a commencé une grève de la faim le 28 mars et a déjà perdu 6 kg.

Manifestons-lui notre solidarité en lui écrivant des lettres, des cartes postales.

Soyons nombreuses et nombreux à la soutenir

 

 

Pour lui écrire :

ABIDA Sophie

Ecrou 14899

Centre pénitentiaire d’ORLEANS-SARAN

RD 702 LES MONTAUBANS

4024 ancienne route de Chartres

BP 40215

45770 SARAN

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Pétition RELAXE POUR PRISCILLA MAJANI !

Pétition

PRISCILLA MAJANI A ÉCOPÉ DE 5 ANS FERMES ET 25 000 € D’AMENDE POUR AVOIR PROTÉGÉ SA FILLE CAMILLE

Signer la pétition

RELAXE POUR PRISCILLA MAJANI !

Malgré #MeTooInceste, il est encore plus facile de prouver, aux yeux de la justice, des NRE ( non représentation d’enfant), la fuite, la disparition plutôt que l’inceste, les agressions sexuelles et les violences intra-familiales. 

Et il a été plus aisé pour le tribunal correctionnel de Toulon de protéger un père, qu’une jeune fille et sa mère, malgré le dernier rapport de la #CIIVISE et de ses préconisations. 

La justice française aime les preuves pratiques, visibles, matérielles pour bien caractériser les faits. 
Et elle se contrefout des déclarations des enfants et des mères protectrices. Tout simplement parce que cela était plus compliqué, dans les prétoires, de croire les déclarations d’une enfant à l’époque, ado aujourd’hui. 
Plus compliqué, d’entendre une plaidoirie à qui on coupe délibérément le micro, d’instruire un certificat médical, et des signalements qu’un père sur parole qui crie à la victimisation. 

#PriscillaMajani, suite aux déclarations de viols, de sa petite fille Camille, a disparu en 2011, pendant 11 ans, fuyant et abandonnant tout, pour refuser de se plier à une décision de justice inique.

Pourtant, 11 ans après leur fuite en Suisse, Camille soutient sa mère Priscilla et accuse toujours son père.
Néanmoins, la justice française a condamné sa mère, Priscilla Majani, à 5 ans de prison ferme et 25.000 euros d’amende.

Quels violeurs, quels pédocriminels écopent d’une telle peine aujourd’hui ? 

Pour avoir tout quitté et avoir protégé sa fille, Priscilla Majani paie le prix fort de l’indécence judiciaire. 

Pourtant #CamilleChauvet s’est exprimée sans ambiguïté dans une lettre lue au tribunal de Toulon. 
( extraits) 

« Je l’ai d’abord dit à ma grand-mère, je l’ai ensuite dit à ma mère, je me souviens de son état de choc au moment où je lui parlais.”

“J’ai commencé à parler des choses moins graves, puis des abus sexuels. Ce dont je me souviens particulièrement avoir dit, c’est : “il a mis son zizi dans le trou des fesses”, car c’est à ça que les gens à qui je parlais étaient le plus choqués. J’ai été heureuse de pouvoir être entendue (par le tribunal). Mon père me disait toujours « ne parle à personne, sinon tu vas voir ce qui va arriver à ta mère. »

« Ma mère et moi sommes allées voir des policiers, je leur ai dit la même chose que ce que je disais à ma mère. Ce que je n’aimais pas chez le policier qui m’interrogeait, c’est qu’il rigolait quand je lui disais ce qu’il se passait. Il rigolait comme si je lui faisais une blague, comme si c’était drôle. Ce que je ressentais, c’est que je n’étais pas crue.(…) 

« Je me souviens avoir été énormément soulagée lors du départ. Je me suis sentie pour la première fois en sécurité. (…) Je n’ai jamais été oppressée ni contrainte de force à suivre ma mère. Si j’avais voulu retourner vivre chez mon père, j’aurais pu le faire depuis longtemps, or je n’en ai plus jamais eu envie, car mon père est une crainte pour moi. (…) Dans l’un des films (d’horreur que son père demandait à Camille de regarder), une femme se faisait couper la tête, et il me disait que si je parlais (de tout ce qu’il me faisait), c’est ce qui arriverait à ma mère. Je me souviens d’une fois où il a tenté de lui faire du mal en voulant la blesser avec une voiture. Dans mes souvenirs elle se trouvait allongée sous la voiture, et lui m’a mis sur le siège arrière en menaçant  qu’il allait démarrer. »

Camille s’en prend également à la justice de Toulon. « Pour moi, la justice qui a traité cette affaire il y a onze ans n’a pas effectué son travail et n’a pas été juste. J’aurais voulu être crue, tout comme ma maman qui m’a crue quand je lui ai révélé les crimes commis par mon père. (…) La justice française n’a pas été capable d‘appliquer une vraie justice. (…) Que l’on accuse ma mère de menteuse est incompréhensible pour moi. C’est moi qui lui ai parlé des horreurs commises par mon père, je me souviens de ces moments. Je sais que tout ce que j’ai dit il y a onze ans est véridique. (…) Je ne comprends pas pourquoi la justice décide de fermer les yeux sur ça, en considérant que ma mère a commis un crime, dans le but de me protéger avant tout, alors que les crimes de mon père sont bien plus graves.

« J’espère très fortement qu’elle va être reconnue innocente et qu’elle va être libérée. Je souhaite pouvoir vivre avec elle, ici en Suisse, et retrouver un mode de vie normal à ses côtés.

Aussi, je refuse de devoir revoir #AlainChauvet, et de retourner vivre avec lui ».

Encore une fois, la justice française a encore fait preuve de cécité : Priscilla Majani est lourdement condamnée. 
Maigre réconfort : Camille a 17 ans, et a fait le choix de ne pas retourner chez son père. Mais combien d’enfants y sont contraints par décision de justice ? 

Signez cette pétition pour soutenir les mères protectrices et dénoncer l’impunité des pères incestueurs.
Saisissons-nou-e-s de cette affaire pour faire pression sur le système judiciaire en appel. 

Invoquons le principe de précaution dès qu’une plainte est déposée dans l’intérêt supérieur de l’enfant. 

SUPPORT PRISCILLA ET CAMILLE ! 
STOP À L’INDÉCENCE JUDICIAIRE ! 
DE-SAP-ONS LA JUSTICE !

✏️ ✉️ Mme Priscilla Majani
Écrou 203653 
Centre Pénitentiaire des Beaumettes 
239 Chem. de Morgiou
13009 Marseille

� Explications en vidéo : 
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10159708263901839&id=748766838

https://www.bfmtv.com/var/toulon-prison-ferme-pour-priscilla-majani-jugee-pour-l-enlevement-de-sa-fille_AV-202209160477.html

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