Communiqué : Loi visant à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants – Mardi 28 janvier 2025

Le Collectif Féministe Contre le Viol soutient la proposition de loi contre les violences faites aux femmes et aux enfants et demande le rétablissement de sa version initiale. 

Cette proposition de loi est indispensable, et va dans le sens des revendications du CFCV depuis des années.

Lorsqu’elle était députée, Aurore Bergé avait déposé une proposition de loi de trois articles :

  • Le premier visait à rendre imprescriptible en matière civile les crimes sexuels commis sur les mineurs,
  • Le second visait à étendre le mécanisme de prescription glissante à toutes les victimes de violences sexuelles,
  • Le troisième visait à introduire la notion de contrôle coercitif dans la loi.

Pour des raisons incompréhensibles, le premier article et le troisième ont été supprimés lors de l’examen de cette proposition de loi en commission le mercredi 22 janvier.

Le texte est examiné en hémicycle mardi 28 janvier. Nous appelons tous les députés à rétablir le texte dans sa version initiale. 

S’agissant de l’article 1, il est essentiel que la loi prévoit l’imprescriptibilité des violences sexuelles en matière civile. Les enfants violés grandissent souvent sans être entendus ni protégés dans leur enfance, malgré les traumatismes qu’ils subissent. Ce n’est qu’à l’âge adulte, lorsqu’ils parviennent à mettre des mots sur ce qu’ils ont vécu, qu’ils entament des démarches pour se faire entendre et obtenir justice. Ils peuvent décider de porter plainte plusieurs décennies après les faits.  

La société doit leur laisser la possibilité de le faire à tout moment, et envoyer le message aux agresseurs qu’ils sont responsables de leurs actes, qu’ils ne seront pas impunis ! L’imprescriptibilité au civil préserve la chance de voir une juridiction reconnaître leur traumatisme. En droit civil le fondement juridique sera la faute et non la définition pénale du viol. La procédure est beaucoup moins agressive et donc moins traumatisante pour les victimes, car elle est totalement écrite, et l’avocat de la défense ne peut pas les interroger.

Egalement, nous appelons de nos vœux depuis des années à l’introduction du contrôle coercitif dans le code pénal. Il est en effet essentiel que les femmes qui subissent ces tactiques insidieuses puissent être reconnues en leur qualité de victimes par les juridictions. 

Le CFCV appelle tous les députés à rétablir les articles 1 et 3 et à voter pour la proposition de loi d’Aurore Bergé visant à lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. 

Le Collectif Féministe Contre le Viol

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Communiqué de presse : La France comdamnée par la CEDH

La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a rendu aujourd’hui une décision historique, condamnant  la France pour avoir prononcé un divorce pour faute aux torts exclusifs d’une femme au motif qu’elle refusait des relations sexuelles avec son mari – dans un contexte de violences conjugales. Une violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’Homme.

La CEDH a jugé que cette validation dans le droit français du “devoir conjugal” est “à la fois contraire à la liberté sexuelle et au droit de disposer de son corps” et à l’obligation, pour la France, de lutter contre les violences domestiques et sexuelles.

Cette décision historique résulte du combat de Madame W. et  met la France face à ses responsabilités alors que subsiste dans notre droit le “devoir conjugal” radicalement contraire à la condamnation du viol conjugal, qui concerne pourtant la moitié des faits de viols ou tentative de viol.

Un cas symptomatique de décisions institutionnelles autorisant les violences sexuelles

La décision initiale, validée par plusieurs juges de juridictions françaises – dont le juge civil, la Cour d’appel de Versailles, et finalement la Cour de cassation – avait considéré que le refus d’une femme d’avoir des relations sexuelles constituait une faute justifiant le divorce à ses torts exclusifs.
Cette décision, contraire à la reconnaissance jurisprudentielle du viol conjugal en France depuis 1992, était une atteinte directe à l’intégrité physique des femmes.
Le viol entre époux est reconnu en France depuis 1990 par la Cour de cassation (chambre criminelle, 5 septembre 1990, Pourvoi n° 90-83.786), et confirmé en 1992 (chambre criminelle, 11 juin 1992, Pourvoi n° 91-86.346). Faisant fi de la loi pénale, certaines décisions civiles continuent de nier cette reconnaissance en imposant une obligation sexuelle implicite dans le cadre du mariage.

Depuis des décennies, les associations féministes alertent sur la nécessité d’en finir avec le concept de « devoir conjugal », qui constitue une forme de contrôle et de violence systémique exercée sur les femmes dans le cadre conjugal. Cette décision de la CEDH impose à la France de réviser en profondeur ses pratiques judiciaires.

Le combat mené se poursuit : la CEDH condamne fermement l’approche française, nous appelons à mettre fin au “devoir conjugal” tiré de l’interprétation erronée et anachronique des articles 215 et 212 du code civil par la justice française.  Une interprétation aberrante à rebours de la lutte contre les violences conjugales.

La victime, soutenue par le Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) et la Fondation des Femmes, a porté cette affaire devant la CEDH. Celle-ci a jugé que l’existence même d’une obligation matrimoniale de relations sexuelles était contraire à la liberté sexuelle et au droit de disposer de son corps, deux principes fondamentaux protégés par la Convention européenne des droits de l’Homme.
Le « devoir conjugal », bien qu’étranger à toute base légale dans le Code civil ou le Code pénal, a été consacré par une interprétation dévoyée des articles 215 et 212 du Code civil :

  • Article 215 : « Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie. »
  • Article 212 : « Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance. »

Des juridictions françaises ont interprété ces articles comme une obligation d’avoir des relations sexuelles dans le cadre du mariage, une vision incompatible avec le droit des femmes à disposer de leur corps et contradictoire avec la reconnaissance des viols conjugaux.  La CEDH a clairement réaffirmé que « le consentement au mariage ne saurait être assimilé à un consentement aux relations sexuelles futures ». Nous appelons à la modification de ces articles.

La Cour européenne a également souligné que des moyens alternatifs étaient à la disposition du conjoint pour mettre fin à la relation, comme le divorce pour altération définitive du lien conjugal, sans recourir à des motifs portant atteinte à l’intégrité du corps de l’autre partie.
Avec cette condamnation, la France doit maintenant agir pour éradiquer toute trace de ce concept dans son système judiciaire et garantir une protection effective contre les violences sexuelles dans le cadre conjugal.
Le CFCV et la Fondation des Femmes sont membres de la Coalition pour une loi intégrale contre les violences sexuelles qui porte notamment parmi 140 propositions la fin du “devoir conjugal” qui subsiste en droit civil dans les affaires de divorce. 

Le mariage ne peut et ne doit jamais être assimilé à une servitude sexuelle.

 

 «En condamnant la France, la CEDH a rappelé un principe essentiel : les violences sexuelles ne sont pas le corollaire du mariage. Le respect de la dignité humaine doit prévaloir sur toutes interprétations archaïques des juges français. »

Emmanuelle Piet, Présidente du CFCV

  « C’est un long chemin que la libération des femmes vers la libre disposition de leurs corps, rendu possible grâce au travail minutieux et obstiné d’associations telles que le CFCV qui  depuis 1985 a changé la vie des femmes et le regard sur le viol »

Anne-Cécile Mailfert, Présidente de la Fondation des Femmes

«Cette victoire est pour toutes les femmes qui, comme moi, se retrouvent confrontées à des décisions judiciaires aberrantes et injustes, remettant en cause leur intégrité corporelle et leur droit à l’intimité.»

Réaction de Mme W. 

 « Cette décision marque l’abolition du devoir conjugal et de la vision archaïque et canonique de la famille. Les Tribunaux vont enfin arrêter d’interpréter la loi française à l’aune du droit canon et à imposer aux femmes d’avoir des relations sexuelles dans le mariage
C’est une évolution majeure pour le droit des femmes à disposer de leur corps y compris dans le cadre du mariage.
 »

Réactions de Me Lilia Mhissen et Me Delphine Zoughebi, avocates de Mme W :
Lilia Mhissen

 « Désormais, le mariage n’est plus une servitude sexuelle. Cette décision est d’autant plus fondamentale que près d’un viol sur deux est commis par le conjoint ou le concubin.
Les arrêts de la CEDH bénéficiant d’une « autorité de la chose interprétée », la décision de ce jour va s’imposer aux juges français qui ne pourront plus considérer qu’une communauté de vie implique une communauté de lit. 
»

Delphine Zoughebi 

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Grève Féministe – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes 2024

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Communiqué de presse – Google condamné pour son inaction contre la prolifération de vidéos de viols en ligne

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Communiqué de presse – La justice et Google doivent empêcher la diffusion des vidéos de viols de l’industrie pornographique

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TRIBUNE COLLECTIVE : Justice : contre l’introduction du consentement dans la définition du viol (dans l’Humanité)

Nous publions cet appel collectif d’organisations, de personnalités et
de militantes féministes suite aux annonces faites par le nouveau
ministre.

👉 Didier Migaud, nouveau ministre de la Justice vient d’affirmer,
suivant en cela la position du Président Macron exprimée en mai dernier,
qu’il était favorable à l’idée de faire évoluer la définition du viol en
droit français en y intégrant la notion de consentement.

En effet, depuis quelques années une petite musique se fait entendre qui
tente d’expliquer le peu de condamnations pour viol en France et bien
ailleurs dans le monde par le fait que la notion de consentement ne
figure pas dans la définition du viol.

👉 Quand les féministes des années 1970 ont revendiqué haut et fort le
changement de la loi sur le viol, elles l’ont fait pour que le viol soit
dans les faits reconnu comme un crime. Crime, il l’était déjà dans le
Code pénal mais dans la réalité la plupart du temps « déqualifié » en
délit d’attentat à la pudeur.
Personne ne parlait à ce moment là de consentement car dans un viol, le
sujet n’était pas là.

👉 Prétendre introduire la notion de consentement dans la définition du
viol place d’emblée celui ci sur le terrain de la sexualité : on
demande, de multiples façons, à sa ou son partenaire si elle ou il est
d’accord, ou pas.
Or, la parole des victimes nous l’apprend, ce n’est pas cela qui se
passe : le consentement de sa victime n’est pas le problème du violeur.
Le viol n’est pas une relation sexuelle non consentie, c’est un acte de
prédation, de prise de pouvoir. La jouissance du violeur provient du
pouvoir qu’il exerce.

👉 Pour arriver à ses fins l’agresseur, à 96 % un homme, met un ensemble
de mesures en place. C’est ce qu’on appelle la stratégie de l’agresseur.
Il va choisir sa victime, il va faire en sorte qu’elle soit isolée,
qu’il n’y ait aucun témoin. Il va lui faire peur, parfois lui faire
craindre pour sa vie.
Il peut jouer sur la contrainte morale. Il profitera aussi de la
vulnérabilité de la victime, de la confiance qu’elle a en lui parfois
(un thérapeute par exemple). Il la rend sidérée et sans défense, il lui
imposera ainsi le silence.

👉 Le terme consentement n’est donc pas dans la définition française du
viol. Pour aller dans ce sens, la récente loi du 21 avril 2021 qui
interdit toute pénétration sexuelle ou « tout acte bucco génital » entre
un majeur et un mineur de quinze ans (si la différence d’âge est d’au
moins cinq ans) sans qu’il soit nécessaire d’évoquer la violence,
contrainte, menace ou surprise, ne fait pas référence au consentement.

👉 Et pourtant cette notion sous-jacente est constamment présente tout au
long de la procédure pour attaquer la contrainte, violence, surprise ou
menace qui définissent en France le viol et que le législateur devrait
préciser.

Au lieu de se concentrer sur la stratégie de l’agresseur, la justice se
focalise sur un éventuel consentement de la victime. Ce dernier obsède
littéralement les services de police-gendarmerie, les Procureur.e.s, les
Juges d’Instruction, les Tribunaux correctionnels, Cours d’assises ou
autres Cours criminelles.

👉 La conséquence de cette dérive est bien connue : l’attitude de la
victime est examinée dans les moindres détails. Les paroles qu’elle a
prononcées, ou pas, la façon dont elle a agi, ou pas.
Et tout le monde s’efforcera de déduire de cette attitude la présence ou
l’absence d’un consentement à l’acte sexuel. Et donc la réalité ou pas
d’un fait de violence. Tout cela selon les propres idées des
protagonistes basées, bien souvent sur des sentiments, préjugés,
vérités, et projections personnels. Manque là une réelle connaissance
adossée à une expérience tangible et scientifique.

👉 L’attitude de l’agresseur, sa stratégie ne seront jamais scrutées de
la sorte. Et pourtant, le viol c’est ce qu’a décidé l’agresseur et non
le comportement de la victime.
Le viol c’est ce qu’a fait le violeur et non l’attitude la victime.

Le violeur, lui, quand il ne peut nier la commission d’un « acte sexuel
», joue sur cette obsession de la justice et dira toujours que la
victime était consentante. Ou il prétendra ne pas avoir pu comprendre
qu’elle n’était pas consentante, même dans les circonstances les mieux
établies, comme en ce moment dans le procès dit de « Mazan »

👉 Notons que dans notre système judiciaire, le mis en cause est libre de
déterminer la façon dont il va se défendre. Il peut mentir puisqu’il ne
prête pas serment.

👉 Ainsi, ce n’est pas le Code pénal qui induit une présomption de
consentement à l’acte sexuel. Ce sont l’ensemble des acteurs et actrices
judiciaires (reflétant en cela l’état de notre société patriarcale) qui
font planer une suspicion de sexualité sur des actes de violences.

👉 Les magistrats ont un pouvoir d’interprétation de la loi et ils
doivent le mettre en pratique, comme la Cour de Cassation l’a fait dans
un arrêt du 11 septembre dernier en décidant que « le consentement de la
victime ne peut être déduit de la sidération causée par une atteinte
sexuelle commise par violence, contrainte, menace ou surprise. »

👉 De ce fait, ce qui pose problème devant le peu de condamnations pour
viol, ce n’est pas la définition du viol, qui est satisfaisante, mais
les partis pris colportés par la justice qui entérinent et confortent
les inégalités femmes hommes, les hiérarchies, les dévalorisations, bref
le patriarcat : les femmes ne sont en fait que des objets sexuels au
service des hommes et donc ces pseudo « rapports sexuels » sont dans
l’ordre naturel des choses. Le viol est un outil de contrôle social,
garant de l’ordre patriarcal.

👉 Les pays qui ont introduit le consentement dans leur définition du
viol n’ont d’ailleurs, semble-t-il, pas plus de condamnations que ceux
qui ne l’ont pas fait. L ‘augmentation des condamnations en Suède est
due à à une évolution de la définition du viol, la définition antérieure
se limitant au seul usage de la force.

👉 Pour conclure, la notion de consentement ne fait qu’appuyer la
stratégie des agresseurs.

Elle ne coïncide pas avec les faits de la criminalité sexuelle, elle
n’est pas utile à la répression des viols parce que la loi actuelle est
suffisante. Elle se situe à contre courant d’un véritable progrès sur la
répression des violences sexuelles.

Nous devons remettre le criminel au centre du crime. Dévoiler ses
stratégies au grand jour.

Mettre de la clarté là où il n’entretient que de la confusion. Remettre
le violeur au centre du viol.

Il est urgent de mettre enfin en œuvre une loi-cadre intégrale contre
les violences faites aux femmes et aux filles.

Il est vital qu’enfin la justice dispose des moyens financiers
nécessaires pour fonctionner.

🟥 Signataires :
Agsous Zahra Militante féministe et écoutante à l’action contre les
violences masculines à la Maison des femmes de Paris : Ansari Irène
Coordinatrice de la Ligue des Femmes iraniennes pour la Démocratie ;
Azaria Ana Présidente de Femmes Egalité ; Bavay Francine Fondatrice
ECVF, Elu·es Contre les Violences faites aux Femmes ; Bellot Françoise
Administratrice (Trésorière) du Collectif Féministe Contre le Viol ;
Bidard Hélène Adjointe (PCF) à la maire de paris, en charge de l’égalité
femmes hommes ; Claveranne Yvette Citoyenne ; Cohen Laurence Sénatrice
honoraire ; Corbière Evelyne Sénatrice Pour la Réunion ;Corfmat Collette
Militante féministe ; Darroman Ingrid Conseillère Principale
d’Education, militante féministe ; Dental Monique, présidente fondatrice
Réseau Féministe « Ruptures ; Devanne Isabelle Psychomotricienne
consultation spécialisée enfants victimes ; Dupré Anny Retraitée ;
Eludut Alain Membre du collectif Zéromacho : Fernandez-Ferrer Nicole
Coprésidente du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir ; Gaudry Danielle
Militante du Planning familial 94 ; Hernandez Hélène Radio libertaire,
émission Femmes libres ; Hostein Laur ; Julia Avocate ; Kergoat Danièle
Sociologue; Larrouy Michèle Militante féministe et écoutante à l’action
contre les violences masculines à la Maison des femmes de Paris ; Laveau
Northam Maeve Féministe radicale ; Le Bastard Claudine Ancienne
écoutante au numéro vert de Viols Femmes Informations : Le Fustec
Corinne Ensemble 22 ; Lebaron Pauline Militante féministe ; Leclerc Anne
Éducatrice retraitée ; Lemenn Ursula Porte parole d’Osez le Féminisme !
; Lose Reynosa Sabine Militante syndicale et féministe, travaillant avec
des victimes de violences sexistes et sexuelles dans différents
contextes ; Loup Michèle Présidente d’honneur d’ECVF – Elu·es Contre les
Violences faites aux Femmes ; Martin Nelly Marche Mondiale des Femmes
France ; Martin Pascale Ex Députée de Dordogne LFI ; Martinet Eliette
Psychologue addictions et psychotraumatisme ; Maugars Élisabeth
Militante féministe ; Ouerghi Jamila Avocate ; Pavillard Anne-Marie
Signature à titre individuel ; Pepin Josee Tenue de permanences pour les
femmes victimes de violences ; Perrais-Philippe Véronique Présidente de
Sortir du silence association de soutien aux personnes confrontées aux
violences sexuelles ; Pichevin-Harrison Laetitia ; Pierquin Françoise
Féministe ; Piet Emmanuelle Présidente du Collectif Feministe Contre le
Viol ; Prono Isabelle syndicaliste ; Rojtman Suzy Co-fondatrice du
Collectif féministe contre le viol, animatrice de groupes de paroles,
porte parole du Collectif national pour les droits des femmes ; Rollier
Roselyne Présidente Maison des Femmes Thérèse Clerc ;Romero Marie-Claude
Présidente AFED 92 – Association Accueil des femmes victimes de
violences Hauts de Seine ; Salmona Muriel Psychiatre, présidente de
l’association Memoire traumatique et victimologie ; Scal Eina
Co-fondatrice du collectif Héro•ïnes 95 ; Silhouette Cécile Institutrice
retraitée, membre d’Ensemble !-Mages ; Thieuleux Isabelle Avocate ; Trat
Josette Universitaire ; Trollé Sophie Avocate ; Turlot Moruni Activiste
Féministe Lesbienne Radicale ; Vandermoere Sophie Personnel de direction
pour l’éducation nationale ; Varaillas Marie Claude Sénatrice de
Dordogne Parti Communiste ; Wirden Shirley Responsable nationale Droits
des femmes du PCF : YC Yasmina Soutien

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