Pétition de MoiAussiAmnésie : #Versailles: le viol doit être jugé comme un crime! La #LoiSchiappa n’y change rien

Pétition de MoiAussiAmnésie : #Versailles: le viol doit être jugé comme un crime! La #LoiSchiappa n’y change rien

Le CFCV relaie la pétition de l’association MoiAussiAmnésie

Une pétition à signer

https://chn.ge/2NXIrhb

Bonjour à toutes et à tous,

Depuis le lancement de la pétition hier soir, nous sommes plus de 2.500 signataires à réclamer l’instauration d’un seuil d’âge strict de non consentement pour protéger les mineurs.

Dans cette scandaleuse affaire, le parquet de Versailles a décidé de renvoyer pour atteinte sexuelle deux pompiers, qui avaient été mis en examen pour viols sur mineurs, car il a estimé que « le défaut de consentement » de la jeune victime de 14 ans (13 ans au début des faits), était « insuffisamment caractérisé ».

S’il appartient au juge d’instruction de prendre la décision finale, ce réquisitoire est la première affaire médiatisée de déqualification requise d’un viol sur mineure depuis le vote de la loi sur les violences sexuelles et sexistes, dite Loi Schiappa, le 1er août dernier.

Cette loi étant d’application immédiate après son entrée en vigueur le 6 août, c’est bien sur la base de l’article 2 que s’est fondé le parquet.

Pour rappel, le contenu de cet article: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2018/8/3/JUSD1805895L/jo/texte

Cette victime qui a vécu une grave dépression après les faits, des crises suicidaires majeures était dans un état de grande vulnérabilité. En outre au moment des faits, elle était sous traitement médicamenteux lourd pour spasmophilie.

La loi Schiappa ne va donc rien changer en matière de protection des mineurs. La terrible impunité et la correctionnalisation massive des viols vont se poursuivre.

Il est d’autant plus urgent d’instaurer un seuil d’âge strict. De criminaliser tout acte sexuel commis par un adulte sur un enfant. De juger le viol comme un crime. #PasDeJusticePasDePaix

Mié Kohiyama, présidente de l’association MoiAussiAmnésie

 

Rappel des faits :

–AFFAIRE DE #VERSAILLES: TENTATIVES DE SUICIDES, DÉSCOLARISATION…: LES COULISSES DU TRAUMATISME VÉCU PAR JULIE, LA VICTIME–

Chères amies et chers amis,

Dans le cadre de notre combat global contre les violences sexuelles, j’ai décidé de vous parler de Julie (prénom d’emprunt), la victime concernée par la décision du parquet de Versailles qui a requalifié en atteintes sexuelles les viols qu’elle a subis de la part de pompiers entre 13 et 15 ans. Décision justifiée par l’incapacité à caractériser son défaut de consentement…

Je vous en parle en accord avec les personnes concernées parce que nombre de responsables se moquent du sort quotidien réservé aux victimes de violences sexuelles et qu’il est temps d’ouvrir les yeux sur cette dure réalité qui touche un très grand nombre de personnes en France.

En 2009, Julie est en quatrième. C’est une brillante et excellente élève qui a sauté une classe. Elle est en bonne santé. Un jour elle fait un malaise et l’école appelle les pompiers. L’un d’eux la contacte ensuite via les réseaux sociaux. L’engrenage infernal commence. Il dure deux ans pendant lesquels Julie a subi plusieurs viols en réunion commis par des pompiers. Son numéro de portable circule dans les casernes.

Dès les premiers viols, elle fait de graves crises de tétanie. Très vite elle est déscolarisée et son état psychologique se dégrade. Sa mère alors institutrice s’arrête de travailler pour prendre soin d’elle. Julie développe une phobie sociale qui l’empêche de sortir de chez elle pendant quatre ans. Elle se scarifie et fait plusieurs tentatives de suicide. Elle est alors placée sous anxiolytiques et neuroleptiques. Un traitement lourd…

Pendant ces deux années, elle ne parvient pas à révéler ce qu’elle subit à ses parents (son père est avocat). A 15 ans, à la suite d’un nouveau viol collectif, elle arrive enfin à parler à sa mère, qui l’accompagne immédiatement déposer plainte. Une vingtaine de pompiers auraient reconnu les interactions sexuelles devant la juge d’instruction.

Julie vit l’ensemble de la procédure judiciaire comme une mise en accusation, un déni de justice et un traumatisme supplémentaire qui réactivent sans arrêt sa mémoire traumatique des viols. En 2014 et en 2017, elle fait deux tentatives de suicide. L’une d’elles la plonge dans un coma de cinq jours.

Aujourd’hui Julie a 23 ans. La décision du parquet de déqualifier les viols suscite en elle désespoir et terrible sentiment d’injustice. Elle a également très mal vécu la lecture de certains articles de presse qui ont repris –sans recul et au mépris de sa dignité– l’information sans intérêt ni fondement la disant “fichée comme nympho” chez les pompiers.

Pour conclure, le viol d’un enfant est un crime. Déqualifier c’est mal nommer. Et mal nommer “ajoute aux malheurs du monde”. Le système judiciaire protège mal les enfants victimes de violences. Une enfant de 13 ans n’a pas la maturité suffisante pour sortir d’une telle spirale infernale mise en place par des adultes. Seuls des professionnels et adultes bienveillants peuvent l’y aider comme cela a été le cas pour Julie.

Il s’agit de la première affaire médiatisée sur la mise en oeuvre de l’article 2 de la #loiSchiappa ayant précisé la définition de la contrainte. Article qui ne change donc strictement rien à la situation actuelle: la pédocriminalité reste quasi totalement impunie et la correctionnalisation des viols massive.

Il est impératif que tout acte sexuel commis par un adulte sur un enfant soit considéré comme un crime. Le cas de Julie est malheureusement loin d’être isolé. Chaque jour en France, les victimes de ces crimes souffrent de l’absence de reconnaissance de la part de la société et de l’institution judiciaire, sans compter l’absence de soins adaptés. Des situations intolérables menant à de nombreux suicides qui doivent cesser.

Mié Kohiyama, présidente de l’association MoiAussiAmnésie

https://chn.ge/2NXIrhb

Communiqué du Collectif de Lorient : Pour la réouverture d’un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences à Lorient

Communiqué du Collectif de Lorient : Pour la réouverture d’un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences à Lorient

Communiqué du Collectif de Lorient relayé par le CFCV :

 

Pour la réouverture d’un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences à Lorient

… et pour la création de nouveaux lieux ailleurs

En France, le nombre de femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire est estimé à 225 000 femmes par an. 3 femmes victimes sur 4 déclarent avoir subi des faits répétés. 8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales.

En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire, soit 1 tous les 3 jours. 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.

Alors en 2018, on est tou-te-s « #metoo » ? 

Dans les mots oui ! 

Le Président de la République s’est engagé à l’occasion de son discours sur le lancement de la « grande cause du quinquennat » : « je me suis en effet engagé à ce que la cause du quinquennat soit celle de l’égalité entre les femmes et les hommes et le premier pilier de cette cause, c’est bien la lutte pour l’élimination complète des violences faites aux femmes. Pour cela, je souhaite que nous nous donnions les moyens de mener une action résolue à hauteur des enjeux. »

Dans les faits non ! 

Le plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes de 2011 prévoit un lieu d’accueil de jour par département pour recevoir et accompagner les femmes victimes de violence. C’est un premier pas, mais c’est largement insuffisant ! A l’échelle du Morbihan, l’existence d’un seul lieu d’accueil situé à Vannes laisse ainsi de côté environ 4/5 de la population du département ! Quand on connait la complexité de ces situations de maltraitance, les difficultés qu’ont les victimes à s’identifier comme victimes, à affronter peur des représailles, honte et sentiment d’humiliation pour demander de l’aide, et l’ambivalence très fréquente de leur relation à leur bourreau (sans parler des complications financières et organisationnelles que ces déplacements impliquent) … on comprend bien que très peu d’entre elles feront la démarche de se rendre à l’autre bout du département pour solliciter un accompagnement …

Le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Morbihan (CIDFF 56), en partenariat avec la Sauvegarde 56, avait donc fait le choix en 2014 d’ouvrir 2 lieux d’accueil, 1 à Vannes et 1 à Lorient (avec l’appui de financements de la Région Bretagne, la Préfecture du Morbihan, la Caf du Morbihan). Le lieu d’accueil de Lorient a suivi et accompagné de 2015 à 2017 une centaines de femmes par an. Mais à peine 3 ans après l’ouverture et suite à la suppression de la subvention de la préfecture, ce lieu a dû fermer faute de financement suffisant.

Aujourd’hui, il suffirait pourtant de 40 000 euros / an pour réouvrir et faire vivre le lieu d’accueil de Lorient. 

Nous interpellons donc les pouvoirs publics et les invitons à prendre leurs responsabilités pour apporter une réponse dans tout le territoire aux besoins d’accompagnement et de soutien des victimes de violences conjugales :

  • à Lorient, nous demandons la réouverture de l’accueil de jour 
  • dans le Morbihan et en Bretagne, nous demandons l’ouverture de nouveaux lieux d’accueil pluridisciplinaires, notamment pour les zones rurales
  • en France, nous demandons un plan de lutte contre les violences plus ambitieux et ne se limitant pas à la population des grandes métropoles !

 

Sources :

  • « Cadre de vie et sécurité » 2012-2017 – INSEE-ONDRP
  • « Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2016 » – Ministère de l’Intérieur, délégation aux victimes.
  • 3e Plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes – 2011
  • Discours du Président de la République à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et du lancement de la grande cause du quinquennat – Novembre 2017
  • Mécanismes de la violence conjugale – Délégation Régionale aux droits de la femme et à l’égalité, Ile de France Préfecture de Paris – 2010
  • J’aimais le diable – J. Bodelot, Formbox – 2018
  • Rapport d’activité 2015 – CIDFF 56
  • Rapport d’activité 2016 –  CIDFF 56
  • Rapport d’activité 2017 –  CIDFF 56
Contre Tribune des 1000

Contre Tribune des 1000

Tribune de Violette Versaevel et Yasmine Boirie 

Pétition à signer ici

 

Nous sommes deux jeunes filles de 17 ans. Nous ne sommes ni expertes en féminisme ni particulièrement engagées dans la lutte pour les droits des femmes, certainement parce que nous pensions la question révolue depuis le temps qu’on en parle et aussi parce que les dernières révélations en matière de harcèlement nous ont laissé croire que, la parole étant libérée, aucun homme n’oserait plus faire à personne ce qu’on pourrait lui reprocher… Et puis nous avons lu la tribune pour la « liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle »… La lecture en fut douloureuse. Nous nous sommes premièrement demandé pour qui ce fameux droit à être importunée était réclamé. Nous doutons en effet que mesdames de Menthon, Lévy et Deneuve promeuvent ce droit pour elles-mêmes…

Nous comprenons donc assez vite que cette tribune serait une sorte de legs pour nous, les futures usagères des transports en commun. Ainsi donc mesdemoiselles, semblent ainsi nous dire nos 100 mères, vous attend un modèle de société où il faudrait que vous ayez de la compassion pour ces messieurs, jeunes et vieux, qui auraient la délicate attention de se frotter à vous ! Une société dans laquelle nous devrions apprendre à taire, voire à apprécier les agressions que nous subissons (pardon, que nous réclamons) ! Anachronique ? Non, c’est moderne…

Mais on ne veut plus se taire. Nous voulons faire entendre notre voix. Nous voulons que vous, mesdames, prenez conscience de l’ampleur de ce phénomène d’agressions quotidiennes que vous qualifiez de nécessaires. Le traumatisme d’un attouchement ou d’un viol est réel et certaines d’entre nous (qui prenons certainement plus souvent les transports en commun que vous) sont là pour en témoigner. Certaines jeunes filles nous ont envoyé des témoignages de harcèlement moral qu’elles ont vécu dès le plus jeune âge, d’autres d’attouchements dans le métro dès 8 heures du matin, sous le sac à dos, d’autre encore de l’oppression qu’elles ont subi sur leur lieu de stage ou de formation. A lire tous ces témoignages, nous avons compris que, au-delà de cette « tribune des 100 », il existe un mépris bien plus ancré dans notre société de celles qui défendent le droit des femmes à être libres et respectées, celles qu’on appelle les « féministes » parce qu’elles sont des femmes et qu’elles refusent de se cacher.

Nous sommes les futures femmes de cette société

Nous ne sommes en effet pas les filles de Simone de Beauvoir, nous n’avons ni lu ni étudié l’histoire du féminisme ; nous n’avons aucune référence ni lettre de recommandation de « sommités » mais nous, nous sommes les futures femmes de cette société et nous refusons le modèle que vous nous présentez.

Plus encore, nous refusons votre modèle d’éducation. Nous ne sommes pas à la recherche ni de la protection ni de la « virilité ». La protection, nous voulons nous l’assurer quand nous nous levons tous les matins pour aller étudier ou que nous rentrons tard de soirée. Nous la voulons également sur notre futur lieu de travail et plus globalement dans notre société, où nous attendent inégalités salariales, plafond de verre, choix imposés entre carrière et famille… problèmes toujours pas réglés et qui s’ajoutent d’ores et déjà à une confiance en soi en moyenne inférieure à nos camarades de classe masculins. A qui la faute ? Aux féministes « embourgeoisées » ou à la vision, que vous contribuez à disséminer, de la femme désirable et désirée ?

Si nous voulons plaire parfois, nous voulons également travailler et être prises au sérieux. Nous voulons être payées comme les hommes voire plus quand c’est mérité. Et nous voulons pouvoir marcher dans la rue sans avoir à redouter notre « Dom Juan maladroit » qui se frotterait contre notre jean ou notre jupe, qui nous « volerait » un baiser ou pire, nous forcerait à aboutir à des rapports non consentis.

Voilà ce qu’est notre vision des droits nécessaires à notre liberté, à nous, les futures femmes de la société.

 

 

 

Tribune de Violette Versaevel et Yasmine Boirie 

Pétition à signer ici
PETITION Décrétez un plan d’urgence contre les violences sexuelles #1femmesur2

PETITION Décrétez un plan d’urgence contre les violences sexuelles #1femmesur2

Monsieur le Président,

Nous savons votre agenda chargé. Vous n’avez pourtant pas pu passer à côté. Depuis des jours, plusieurs centaines de milliers de messages sont apparus sur les réseaux sociaux pour témoigner de l’ampleur des violences sexuelles que subissent les femmes en France.

1 femme sur 2 a déjà été victime de violences sexuelles. Certaines ne sont plus là pour signer cette tribune, mortes sous les coups. Certaines sont plus particulièrement concernées parce qu’elles sont en situation de handicap, lesbiennes ou subissent le racisme.

L’avez-vous en tête lorsque vous vous déplacez, rencontrez des citoyennes et citoyens, présidez une réunion ou un dîner officiel ? Une sur deux.

Monsieur le Président, les premières signataires de cette lettre ont été, comme tant d’autres, harcelées, agressées ou violées. Comme tant d’autres, elles ont souvent du faire face au déni de leurs entourages, à l’absence de prise au sérieux par les services de l’État, à la tentative de notre société de leur faire croire que ce n’était pas si grave ou qu’elles avaient bien dû faire quelque chose pour en arriver là.

Toutes et tous, nous sommes témoins du silence vertigineux de notre société. Un insupportable déni collectif. Au fond, notre société maltraite les femmes.

Monsieur le Président, tout cela, vous le savez. Alors, pourquoi cette lettre ? Parce que vous avez le pouvoir de faire en sorte que ces violences sexuelles cessent.

La puissance publique a déjà réussi par le passé à changer des mentalités et des comportements qui nous semblaient inamovibles tellement ils étaient ancrés dans nos habitudes. Qui aurait dit il y a 30 ans que nous réussirions à diviser par 4 le nombre de morts sur les routes  ? Qui aurait dit il y a 20 ans que le tri du papier semblerait aujourd’hui presque une évidence  ?

Monsieur le Président, dans la rue, au travail comme à la maison : l’intolérance aux violences doit devenir la norme.

Je vous demande en signant cette pétition de décrétez un plan d’urgence. Maintenant.

1. Doublez immédiatement les subventions des associationsqui accueillent les femmes au téléphone ou physiquement et doublez le nombre de places d’accueil pour les femmes victimes.
2. Organisez dès 2018, de manière systématique et obligatoire, une formation de tous les professionnel.le.s en contact avec des femmes victimes : enseignant.e.s, magistrat.e.s, policier.e.s, gendarmes, professionnel.le. s de santé, notamment de la santé au travail.
3. Créez au collège un brevet de la non-violence sur le modèle du brevet de la sécurité routière, obligatoire dès la rentrée prochaine.
4. Rendez obligatoire la formation des salarié.e.s et managers à la prévention du harcèlement sexuel au travail, instaurez une négociation obligatoire en entreprise sur ce sujet et protégez l’emploi des femmes victimes.
5. Lancez une campagne nationale de prévention équivalente à celles que nous avons connues sur la sécurité routière, campagne que vous pourriez venir présenter au JT d’une grande chaîne pour affirmer, en tant que chef de l’État, que les violences n’ont plus leur place dans notre pays.

Cela ressemble à un plan d’attaque ? C’en est un.

Monsieur le Président, nous sommes face à une crise grave.
Êtes-vous de notre côté ?

 

Parmi les premières signataires :

Laure Adler (journaliste), Marie Allibert (Osez le féminisme !), Anne Alvaro (comédienne), Lisa Azuelos (réalisatrice), Angeline Barth (CGT spectacle), Lauren Bastide (journaliste), Alexandra Baudelot (curatrice – critique d’art), Yamina Benguigui (réalisatrice présidente de l’Institut Robert Schumann), Fatima Benomar (co-porte-parole des effronté-e-s), Julie Bertuccelli (réalisatrice), Agnès Bihl (chanteuse), Sophie Binet (syndicaliste CGT), Dominique Blanc (comédienne), Eloïse Bouton (journaliste et militante féministe), Lénaïg Bredoux (journaliste), Zabou Breitman (comédienne), Jackie Buet (fondatrice et directrice du Festival International de Films de Femmes de Créteil), Marie Cervetti (militante féministe), Pauline Chabbert (féministe), Anne-Marie Charvet (préfète honoraire), Christine Citti (comédienne), Alice Coffin (journaliste et militante lesbienne féministe), Anaïs Condomines (journaliste), Fanny Cottençon (comédienne), Nadia Daam (journaliste), Audrey Dana (actrice, réalisatrice), Florence Darel (comédienne), Eva Darlan (comédienne), Marie Darrieussecq (écrivaine), Laurence De Cock (historienne), Caroline De Haas (militante féministe), Maria de Medeiros, (comédienne, réalisatrice), Tatiana de Rosnay (écrivaine), Julie Delarme (comédienne), Christine Delphy (féministe), Emilie Dequenne (comédienne), Rokhaya Diallo (journaliste), Valérie Donzelli (actrice, réalisatrice), Héloïse Duché (militante féministe), Nassira El Moaddem (journaliste), Fatima El Ouasdi (Présidente-fondatrice de Politiqu’elles), Louane Emera (chanteuse, actrice), Emma (blogueuse féministe), Andréa Ferréol (comédienne), Giulia Foïs (journaliste), Elodie Font (journaliste, auteure), Florence Foresti (comédienne, marraine de Women Safe Institut), Carol Galand (journaliste), Anne F. Garreta (écrivaine et universitaire), Geneviève Garrigos (militante féministe), Marion George (Osez le féminisme !), Leila Gandhi (journaliste, réalisatrice), Valentine Goby (écrivaine), Clara Gonzales (féministe), Sophie Gourion (militante féministe) Anouk Grinberg (comédienne), Lucie Groussin (militante féministe), Véronique Haché (directrice générale Autolib Vélib métropole), Imany (chanteuse), Catherine Jacob (actrice, auteur), Agnès Jaoui (auteure, metteur en scène Théâtre & Cinéma, comédienne), Kee-Yoon Kim (comédienne, auteure), Lola Lafon (écrivaine), Anne Lafont (historienne de l’art), Alexandra Lamy (comédienne), Mathilde Larrere (historienne), Sandra Laugier (philosophe), Valérie Laurent (médecin), Aude Lorriaux (journaliste), Lilâ Le Bas (présidente de l’UNEF), Véronique Le Bris (journaliste) Michèle Le Doeuff (philosophe, féministe), Lidia LeBer Terki (réalisatrice), Titiou Lecoq (auteure), Séverine Lemière (enseignante-chercheuse), Alice Loffredo (féministe), Louison (dessinatrice), Johanna Luyssen (journaliste), Anne-Cécile Mailfert (militante féministe), Michela Marzano (philosophe), Mathilde (Auteure-compositrice), Caroline Mecary (avocate), Anna Mélin (féministe), Mélusine (activiste féministe et antiraciste), Françoise Milewski (économiste), Anna Mouglalis (comédienne), Tania Mouraud (artiste plasticienne), Selma Muzet Herrström (militante féministe), Diariata N’Diaye (présidente de Resonantes), Helena Noguerra (chanteuse, comédienne), Valentine Oberti (journaliste) , Océane Rose Marie (Comédienne, auteure), ORLAN (artiste plasticienne), Adrienne Pauly (auteur-interprète), Emmanuelle Piet (médecin), Céline Piques (Osez le féminisme !), Raphaëlle Rémy-Leleu (porte-parole d’Osez le féminisme !), Sophie Riche (youtubeuse), Brigitte Roüan (actrice, réalisatrice), Sandrine Rousseau (économiste), Nadia Roz (comédienne), Laure Salmona (artiste plasticienne et militante féministe), Muriel Salmona (psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie), Céline Sciamma (scénariste, réalisatrice), Maren Sell (éditrice et écrivaine), Coline Serreau (cinéaste), Charlotte Silvera (cinéaste), Rachel Silvera (économiste), Claire Simon (cinéaste), Charlotte Soulary (militante féministe), Béatrice Thiriet, (compositrice), Corinne Touzet (comédienne), Céline Verzeletti (syndicaliste CGT), Hélène Vincent (comédienne), Virginie Wagon (auteur-réalisatrice), Soledad Zignago (économiste)

Un-e enfant ne peut pas consentir !

Un-e enfant ne peut pas consentir !

Pour lutter contre l’impunité des agresseurs,
signez la pétition ici.

 

Une enfant de onze ans a été violée dans le Val d’Oise.
Pour le parquet de Pontoise, ça n’est pas considéré comme un viol même s’il y a eu par deux fois pénétration. Pourquoi ? Parce que pour le parquet il n’y a eu ni contrainte, ni menace, ni violence, ni surprise. La petite, tétanisée, n’a rien dit. Elle est donc supposée consentante. Ce ne sera qu’une atteinte sexuelle.

Le viol est effectivement défini ainsi dans le Code pénal : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol »

Mais comment peut-on se poser la question du consentement à avoir un rapport sexuel pour un-e enfant de 11 ans ?
Nombre de pays ont adopté une législation écartant toute question de consentement ou d’absence de consentement à une relation sexuelle en dessous d’un certain âge.
Nous exigeons que toute pénétration commise par une personne majeure sur un-e mineur-e de 13 ans soit immédiatement qualifiée de viol, la contrainte résultant nécessairement de l’âge de la victime.

 

Premières signatures : Collectif féministe contre le Viol, Collectif National pour les Droits des Femmes, Coordination Lesbienne en France, les Effronté-e-s, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes solidaires, Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Paris, Mémoire Traumatique et Victimologie, Osez le Féminisme, Planning Familial.

 

Pour lutter contre l’impunité des agresseurs,
signez la pétition ici.

 

Cette pétition sera remise à :

  • Premier ministre
    Edouard Philippe
  • Ministre de la Justice
    Nicole Belloubet