Réaction à l’affaire Jean-Luc Lahaye mis en cause par une mineure de 15 ans

Lorsque nous avons écrit ce communiqué à l’AFP, les titres venaient de faire état de la mise en cause du chanteur ; bien entendu, nous ne pouvions pas présager du bien-fondé d’une accusation de viol, mais en tout état de causes, la ligne de défense invoquée (« elle était consentante ») est une aberration que nous ne voulions pas laisser passer.

[…] Nous regrettons que le doute soit porté sur la victime par le mis en cause qui argumente le consentement d’une enfant de quatorze ans. Nous tenons à rappeler l’article 227.25 du code pénal :« Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 d’amende ».

Ainsi, en aucun cas la question du consentement d’une enfant de quatorze ans ne peut être posée. De plus le code pénal prévoit également que les délits ou crimes sexuels commis par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions constitue une circonstance aggravante ; et encore, que les faits commis par deux personnes ou plus, ou avec des complices sont aussi des circonstances aggravantes, alourdissant d’autant les peines encourues. […]

Envoyé à l’AFP.