FEMMES ET VIOLENCES SEXUELLES : Emmanuelle Piet raconte ses expériences et ses rencontres

FEMMES ET VIOLENCES SEXUELLES : Emmanuelle Piet raconte ses expériences et ses rencontres

FEMMES ET VIOLENCES SEXUELLES : Emmanuelle Piet raconte ses expériences et ses rencontres

25
novembre 2017
Photographie
La journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes s’est déroulée en deux temps vendredi au Creusot.
Elle a débuté en  matinée avec une rencontre et sensibilisation par le réseau VIF du Creusot, des élèves des classes de première du lycée Léon Blum. Et elle s’est poursuivie à l’Arc, en tout début d’après-midi, avec une conférence « femmes et violences sexuelles » avec notamment l’intervention du docteur Emmanuelle Piet, médecin de protection maternelle et infantile (PMI) et présidente du collectif féministe contre le viol.
L’objectif de cet après-midi, était d’informer et de répondre aux questions des professionnels sur le thème des violences sexuelles. « Ces professionnels pour la plupart font partie des réseaux VIF (Violences intrafamiliales) mis en place depuis 2008. Le Creusot est la première ville qui a mis en place le réseau VIF en 2008, et a signé la charte de déontologie…» a déclaré Nathalie Bonnot, la déléguée départementale aux droits des femmes à l’égalité.
Emmanuelle Piet (…) a fait part de ses expériences en région parisienne et a invité l’assistance à se poser certaines questions
David Marti maire du Creusot est intervenu ensuite, en sa qualité de président du CISPD qui englobe sept communes (Le Creusot, Le Breuil, Torcy, Montchanin, Ecuisses, Montcenis et Saint-Sernin). Il précédait Emmanuelle Piet qui, pour la majorité de son propos, a fait part de ses expériences en région parisienne et a invité l’assistance à se poser certaines questions sur la trop lente émancipation de la femme, sur les agresseurs sexuels, leurs stratégies (toujours la même) et les scénarios que ceux-ci ont en tête sur le choix de leur victime par exemple.

Pendant  toute la durée de son intervention, Emmanuelle Piet a expliqué ses rencontres avec les agresseurs, avec les victimes. Elle a abordé aussi les injonctions de silence de l’agresseur, les flous juridiques et les conséquences pour les victimes…
Utilisant des mots forts et quelques fois durs, l’intervenante a laissé la salle pratiquement sans voix. Manière peut-être, de mieux faire prendre conscience de ce fléau récurrent. Pendant plus de deux heures, il est vrai que l’assistance, dont une majorité de femmes, est restée très silencieuse… devant les faits racontés.

 

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« Les agresseurs ont une stratégie, ils choisissent leur victime »

« Les agresseurs ont une stratégie, ils choisissent leur victime »

« Les agresseurs ont une stratégie, ils choisissent leur victime »

24
novembre 2017
Photographie
Pour mieux protéger les femmes et les enfants victimes de violences, il faut aussi s’intéresser aux profils des auteurs, à leurs mécanismes psychologiques de déresponsabilisation.
Les violences sexuelles ou conjugales ne sont pas le fruit de pulsions. « Les agresseurs ont une stratégie. C’est ce que nous avons compris après avoir écouté les témoignages de plus de 53 000 victimes », a expliqué hier Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), à l’occasion des treizièmes rencontres Femmes du monde en Seine-Saint-Denis.
Pour lutter contre la récidive, associations et institutions s’intéressent de plus en plus aux profils des auteurs. « Ils choisissent la victime, l’isolent et inversent la responsabilité », poursuit Emmanuelle Piet. Dans les écoles par exemple, les garçons commencent par colporter des rumeurs pour ternir la réputation de leur future victime.

Pour garantir le succès de leur version, ils imposent la loi du silence. « Un secret pathologique qui est une règle de coercition implicite, souligne Linda Tromeleue, psychologue, qui travaille en prison avec les agresseurs. Tous se déresponsabilisent. Il y a un déni ou une minimisation de l’acte commis. Elle va de paire avec une tendance à ne pas prendre au sérieux les décisions de justice. » Corollaire de cette stratégie de déresponsabilisation, la culpabilité est inversée et c’est toujours la victime qui est incriminée.

« Ils choisissent la victime, l’isolent et inversent la responsabilité », poursuit Emmanuelle Piet.

Pour traiter ces profils violents, il faut dénouer les fils du mensonge. Un vrai enjeu tant les autorités ont tendance à se faire prendre au piège. Des rapports de police, par exemple, suivent les récits des auteurs et parlent de « jeux devant les toilettes » ou de « bousculades » pour ce qui va finir en viol. Cet « effet hypnotique puissant » des auteurs de violences entraîne un « risque de collusion » qui peut être évité par un rappel de l’acte commis, explique Emmanuelle Piet. Il faut sans cesse rappeler le réel en reprenant jusqu’au vocabulaire utilisé. « Non, monsieur, il n’y a pas de bonne baffe. » Au service pénitentiaire d’insertion et de probation du 93, la même approche est adoptée pour un travail en groupe dans lequel les autres détenus sont les vecteurs du rappel à la règle. Mais le plus important reste d’agir dès l’enfance, car les agresseurs ont très souvent d’abord été des victimes. La plupart ont subi des violences graves, sexuelles ou non, l’abandon d’au moins un des parents, une majorité a vu son père frapper sa mère. « La genèse de la violence est là, analyse Emmanuelle Piet. Il faudrait vraiment protéger les enfants, faire des signalements et les prendre en charge. On sait le faire mais ça a un coût et les départements veulent diminuer les placements à l’aide sociale à l’enfance… »

Journaliste rubrique Société

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Violences sexuelles: Comment les victimes sont-elles prises en charge par les forces de l’ordre?

Violences sexuelles: Comment les victimes sont-elles prises en charge par les forces de l’ordre?

Violences sexuelles: Comment les victimes sont-elles prises en charge par les forces de l’ordre?

15
novembre 2017
Illustration du traitement d'une plainte dans un commissariat du XIIIe arrondissement à Paris. — POUZET20MN/WPA/SIPA
VIOLENCES Policiers et gendarmes sont sensibilisés tout au long de leur carrière à cette délicate mission…
Les violences sexuelles ou conjugales ne sont pas le fruit de pulsions. « Les agresseurs ont une stratégie. C’est ce que nous avons compris après avoir écouté les témoignages de plus de 53 000 victimes », a expliqué hier Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), à l’occasion des treizièmes rencontres Femmes du monde en Seine-Saint-Denis.
  • Les plaintes déposées pour violences sexuelles ont augmenté en octobre de 30 % en zone gendarmerie et de 23 % en zone police.
  • Policiers et gendarmes sont préparés pour accueillir les victimes mais leur formation peut être améliorée, estiment des associations.
C’est sans doute une conséquence de l’affaire Weinstein. Selon le ministère de l’Intérieur, les plaintes déposées pour violences sexuelles ont augmenté en octobre de 30 % en zone gendarmerie et de 23 % en zone police, par rapport à la même période de l’année précédente. Mais policiers et gendarmes n’ont pas attendu que le sujet soit sous la lumière médiatique pour se former à la prise en charge des femmes victimes de ce type d’infractions. « Globalement, l’accueil qui leur est réservé n’est pas mal », confie à 20 Minutes Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol.

Formation initiale et continue

Durant leur formation, les forces de l’ordre sont préparées à traiter cette délicate thématique. « Les gendarmes sont notamment formés à l’accueil du public, sensibilisés à la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales ou sexuelles », nous explique le lieutenant-colonel Karine Lejeune, porte-parole de la gendarmerie.

Puis, au cours de leur carrière, ils assistent régulièrement à des journées de formation. « Les agents peuvent échanger avec des psychologues et des travailleurs sociaux sur la manière d’accueillir ces femmes. On leur explique par exemple qu’il y a certaines questions qu’il ne faut pas poser pour ne pas les décourager », explique une source policière.

Ces séances de formation continue permettent aussi aux forces de l’ordre « de remettre à jour les connaissances, la législation évoluant au cours des années », poursuit Karine Lejeune.

« Encourager les victimes à porter plainte »

Interrogée par 20 Minutes, Ernestine Ronai, responsable de l’ Observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis, estime toutefois qu’il est nécessaire que davantage de policiers et gendarmes participent à ces journées de formation consacrées à la question des violences. « Il y a eu beaucoup de fonctionnaires formés, mais sans doute pas assez », confirme également Emmanuelle Piet.

L’accueil de ces femmes constitue pourtant un enjeu majeur. « On leur propose de rencontrer une femme enquêteur, on leur explique comment l’audition va se dérouler, ce qu’il va se passer ensuite si elles veulent porter plainte, note Karine Lejeune. On leur propose aussi de les mettre en relation avec des intervenants sociaux, on leur propose le numéro d’une association d’aide aux victimes. »

« Le premier accueil est tout à fait fondamental », remarque de son côté Emmanuelle Piet. « Globalement, elles ont des chances d’être bien reçues », estime Ernestine Ronai. « Il peut arriver qu’elles soient mal accueillies, mais dans ce cas-là il ne faut pas se décourager : il faut aller dans un autre commissariat ou une autre brigade. Il faut continuer à encourager les victimes à porter plainte. »

Une audition « la moins traumatisante possible pour les victimes »

La Miprof (Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains) a également élaboré des kits de formation à destination des forces de l’ordre pour les aider dans l’écoute des victimes. « L’objectif, c’est de faire en sorte que l’audition soit la plus claire possible pour les enquêteurs et les magistrats, et la moins traumatisante possible pour les victimes », assure Karine Lejeune.

Par ailleurs, des psychologues et des intervenants sociaux sont présents dans de nombreux commissariats ou brigades de gendarmerie. « On a commencé à augmenter leur nombre. Mais il faut continuer cet effort. Il y a des professionnels chargés de l’accompagnement et de l’accueil des personnes. Et ça facilite le travail des policiers, indique Ernestine Ronai. C’est aussi un plus pour les femmes victimes. Ça facilite la prise de plainte derrière. »

Des référents sur cette thématique sont présents dans de nombreuses gendarmeries, souligne Karine Lejeune. « Ils ont pris contact en amont avec les associations, les travailleurs sociaux… L’objectif est que le parcours de la victime soit le plus fluide possible. » En France, 84.000 femmes âgées de 18 à 75 ans déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol en un an. Or, seules 10.461 plaintes de femmes ont été déposées, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Thibaut Chevillard

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PETITION Décrétez un plan d’urgence contre les violences sexuelles #1femmesur2

PETITION Décrétez un plan d’urgence contre les violences sexuelles #1femmesur2

Monsieur le Président,

Nous savons votre agenda chargé. Vous n’avez pourtant pas pu passer à côté. Depuis des jours, plusieurs centaines de milliers de messages sont apparus sur les réseaux sociaux pour témoigner de l’ampleur des violences sexuelles que subissent les femmes en France.

1 femme sur 2 a déjà été victime de violences sexuelles. Certaines ne sont plus là pour signer cette tribune, mortes sous les coups. Certaines sont plus particulièrement concernées parce qu’elles sont en situation de handicap, lesbiennes ou subissent le racisme.

L’avez-vous en tête lorsque vous vous déplacez, rencontrez des citoyennes et citoyens, présidez une réunion ou un dîner officiel ? Une sur deux.

Monsieur le Président, les premières signataires de cette lettre ont été, comme tant d’autres, harcelées, agressées ou violées. Comme tant d’autres, elles ont souvent du faire face au déni de leurs entourages, à l’absence de prise au sérieux par les services de l’État, à la tentative de notre société de leur faire croire que ce n’était pas si grave ou qu’elles avaient bien dû faire quelque chose pour en arriver là.

Toutes et tous, nous sommes témoins du silence vertigineux de notre société. Un insupportable déni collectif. Au fond, notre société maltraite les femmes.

Monsieur le Président, tout cela, vous le savez. Alors, pourquoi cette lettre ? Parce que vous avez le pouvoir de faire en sorte que ces violences sexuelles cessent.

La puissance publique a déjà réussi par le passé à changer des mentalités et des comportements qui nous semblaient inamovibles tellement ils étaient ancrés dans nos habitudes. Qui aurait dit il y a 30 ans que nous réussirions à diviser par 4 le nombre de morts sur les routes  ? Qui aurait dit il y a 20 ans que le tri du papier semblerait aujourd’hui presque une évidence  ?

Monsieur le Président, dans la rue, au travail comme à la maison : l’intolérance aux violences doit devenir la norme.

Je vous demande en signant cette pétition de décrétez un plan d’urgence. Maintenant.

1. Doublez immédiatement les subventions des associationsqui accueillent les femmes au téléphone ou physiquement et doublez le nombre de places d’accueil pour les femmes victimes.
2. Organisez dès 2018, de manière systématique et obligatoire, une formation de tous les professionnel.le.s en contact avec des femmes victimes : enseignant.e.s, magistrat.e.s, policier.e.s, gendarmes, professionnel.le. s de santé, notamment de la santé au travail.
3. Créez au collège un brevet de la non-violence sur le modèle du brevet de la sécurité routière, obligatoire dès la rentrée prochaine.
4. Rendez obligatoire la formation des salarié.e.s et managers à la prévention du harcèlement sexuel au travail, instaurez une négociation obligatoire en entreprise sur ce sujet et protégez l’emploi des femmes victimes.
5. Lancez une campagne nationale de prévention équivalente à celles que nous avons connues sur la sécurité routière, campagne que vous pourriez venir présenter au JT d’une grande chaîne pour affirmer, en tant que chef de l’État, que les violences n’ont plus leur place dans notre pays.

Cela ressemble à un plan d’attaque ? C’en est un.

Monsieur le Président, nous sommes face à une crise grave.
Êtes-vous de notre côté ?

 

Parmi les premières signataires :

Laure Adler (journaliste), Marie Allibert (Osez le féminisme !), Anne Alvaro (comédienne), Lisa Azuelos (réalisatrice), Angeline Barth (CGT spectacle), Lauren Bastide (journaliste), Alexandra Baudelot (curatrice – critique d’art), Yamina Benguigui (réalisatrice présidente de l’Institut Robert Schumann), Fatima Benomar (co-porte-parole des effronté-e-s), Julie Bertuccelli (réalisatrice), Agnès Bihl (chanteuse), Sophie Binet (syndicaliste CGT), Dominique Blanc (comédienne), Eloïse Bouton (journaliste et militante féministe), Lénaïg Bredoux (journaliste), Zabou Breitman (comédienne), Jackie Buet (fondatrice et directrice du Festival International de Films de Femmes de Créteil), Marie Cervetti (militante féministe), Pauline Chabbert (féministe), Anne-Marie Charvet (préfète honoraire), Christine Citti (comédienne), Alice Coffin (journaliste et militante lesbienne féministe), Anaïs Condomines (journaliste), Fanny Cottençon (comédienne), Nadia Daam (journaliste), Audrey Dana (actrice, réalisatrice), Florence Darel (comédienne), Eva Darlan (comédienne), Marie Darrieussecq (écrivaine), Laurence De Cock (historienne), Caroline De Haas (militante féministe), Maria de Medeiros, (comédienne, réalisatrice), Tatiana de Rosnay (écrivaine), Julie Delarme (comédienne), Christine Delphy (féministe), Emilie Dequenne (comédienne), Rokhaya Diallo (journaliste), Valérie Donzelli (actrice, réalisatrice), Héloïse Duché (militante féministe), Nassira El Moaddem (journaliste), Fatima El Ouasdi (Présidente-fondatrice de Politiqu’elles), Louane Emera (chanteuse, actrice), Emma (blogueuse féministe), Andréa Ferréol (comédienne), Giulia Foïs (journaliste), Elodie Font (journaliste, auteure), Florence Foresti (comédienne, marraine de Women Safe Institut), Carol Galand (journaliste), Anne F. Garreta (écrivaine et universitaire), Geneviève Garrigos (militante féministe), Marion George (Osez le féminisme !), Leila Gandhi (journaliste, réalisatrice), Valentine Goby (écrivaine), Clara Gonzales (féministe), Sophie Gourion (militante féministe) Anouk Grinberg (comédienne), Lucie Groussin (militante féministe), Véronique Haché (directrice générale Autolib Vélib métropole), Imany (chanteuse), Catherine Jacob (actrice, auteur), Agnès Jaoui (auteure, metteur en scène Théâtre & Cinéma, comédienne), Kee-Yoon Kim (comédienne, auteure), Lola Lafon (écrivaine), Anne Lafont (historienne de l’art), Alexandra Lamy (comédienne), Mathilde Larrere (historienne), Sandra Laugier (philosophe), Valérie Laurent (médecin), Aude Lorriaux (journaliste), Lilâ Le Bas (présidente de l’UNEF), Véronique Le Bris (journaliste) Michèle Le Doeuff (philosophe, féministe), Lidia LeBer Terki (réalisatrice), Titiou Lecoq (auteure), Séverine Lemière (enseignante-chercheuse), Alice Loffredo (féministe), Louison (dessinatrice), Johanna Luyssen (journaliste), Anne-Cécile Mailfert (militante féministe), Michela Marzano (philosophe), Mathilde (Auteure-compositrice), Caroline Mecary (avocate), Anna Mélin (féministe), Mélusine (activiste féministe et antiraciste), Françoise Milewski (économiste), Anna Mouglalis (comédienne), Tania Mouraud (artiste plasticienne), Selma Muzet Herrström (militante féministe), Diariata N’Diaye (présidente de Resonantes), Helena Noguerra (chanteuse, comédienne), Valentine Oberti (journaliste) , Océane Rose Marie (Comédienne, auteure), ORLAN (artiste plasticienne), Adrienne Pauly (auteur-interprète), Emmanuelle Piet (médecin), Céline Piques (Osez le féminisme !), Raphaëlle Rémy-Leleu (porte-parole d’Osez le féminisme !), Sophie Riche (youtubeuse), Brigitte Roüan (actrice, réalisatrice), Sandrine Rousseau (économiste), Nadia Roz (comédienne), Laure Salmona (artiste plasticienne et militante féministe), Muriel Salmona (psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie), Céline Sciamma (scénariste, réalisatrice), Maren Sell (éditrice et écrivaine), Coline Serreau (cinéaste), Charlotte Silvera (cinéaste), Rachel Silvera (économiste), Claire Simon (cinéaste), Charlotte Soulary (militante féministe), Béatrice Thiriet, (compositrice), Corinne Touzet (comédienne), Céline Verzeletti (syndicaliste CGT), Hélène Vincent (comédienne), Virginie Wagon (auteur-réalisatrice), Soledad Zignago (économiste)

Maya la force de tes révoltes continuera à renforcer nos déterminations : merci à toi.

Maya la force de tes révoltes continuera à renforcer nos déterminations : merci à toi.

Maya a fermé les yeux mais sa voix n’est pas éteinte. Elle continuera à mobiliser, à stimuler, à encourager. Maya une femme en lutte contre le fatalisme et la soumission. Ardente à défendre nos droits à vivre libres, à décider de notre avenir, Maya a été sur tous les fronts de lutte.

(suite…)