Grève Féministe – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes 2024

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Communiqué de presse – Google condamné pour son inaction contre la prolifération de vidéos de viols en ligne

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Communiqué de presse – La justice et Google doivent empêcher la diffusion des vidéos de viols de l’industrie pornographique

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TRIBUNE COLLECTIVE : Justice : contre l’introduction du consentement dans la définition du viol (dans l’Humanité)

Nous publions cet appel collectif d’organisations, de personnalités et
de militantes féministes suite aux annonces faites par le nouveau
ministre.

👉 Didier Migaud, nouveau ministre de la Justice vient d’affirmer,
suivant en cela la position du Président Macron exprimée en mai dernier,
qu’il était favorable à l’idée de faire évoluer la définition du viol en
droit français en y intégrant la notion de consentement.

En effet, depuis quelques années une petite musique se fait entendre qui
tente d’expliquer le peu de condamnations pour viol en France et bien
ailleurs dans le monde par le fait que la notion de consentement ne
figure pas dans la définition du viol.

👉 Quand les féministes des années 1970 ont revendiqué haut et fort le
changement de la loi sur le viol, elles l’ont fait pour que le viol soit
dans les faits reconnu comme un crime. Crime, il l’était déjà dans le
Code pénal mais dans la réalité la plupart du temps « déqualifié » en
délit d’attentat à la pudeur.
Personne ne parlait à ce moment là de consentement car dans un viol, le
sujet n’était pas là.

👉 Prétendre introduire la notion de consentement dans la définition du
viol place d’emblée celui ci sur le terrain de la sexualité : on
demande, de multiples façons, à sa ou son partenaire si elle ou il est
d’accord, ou pas.
Or, la parole des victimes nous l’apprend, ce n’est pas cela qui se
passe : le consentement de sa victime n’est pas le problème du violeur.
Le viol n’est pas une relation sexuelle non consentie, c’est un acte de
prédation, de prise de pouvoir. La jouissance du violeur provient du
pouvoir qu’il exerce.

👉 Pour arriver à ses fins l’agresseur, à 96 % un homme, met un ensemble
de mesures en place. C’est ce qu’on appelle la stratégie de l’agresseur.
Il va choisir sa victime, il va faire en sorte qu’elle soit isolée,
qu’il n’y ait aucun témoin. Il va lui faire peur, parfois lui faire
craindre pour sa vie.
Il peut jouer sur la contrainte morale. Il profitera aussi de la
vulnérabilité de la victime, de la confiance qu’elle a en lui parfois
(un thérapeute par exemple). Il la rend sidérée et sans défense, il lui
imposera ainsi le silence.

👉 Le terme consentement n’est donc pas dans la définition française du
viol. Pour aller dans ce sens, la récente loi du 21 avril 2021 qui
interdit toute pénétration sexuelle ou « tout acte bucco génital » entre
un majeur et un mineur de quinze ans (si la différence d’âge est d’au
moins cinq ans) sans qu’il soit nécessaire d’évoquer la violence,
contrainte, menace ou surprise, ne fait pas référence au consentement.

👉 Et pourtant cette notion sous-jacente est constamment présente tout au
long de la procédure pour attaquer la contrainte, violence, surprise ou
menace qui définissent en France le viol et que le législateur devrait
préciser.

Au lieu de se concentrer sur la stratégie de l’agresseur, la justice se
focalise sur un éventuel consentement de la victime. Ce dernier obsède
littéralement les services de police-gendarmerie, les Procureur.e.s, les
Juges d’Instruction, les Tribunaux correctionnels, Cours d’assises ou
autres Cours criminelles.

👉 La conséquence de cette dérive est bien connue : l’attitude de la
victime est examinée dans les moindres détails. Les paroles qu’elle a
prononcées, ou pas, la façon dont elle a agi, ou pas.
Et tout le monde s’efforcera de déduire de cette attitude la présence ou
l’absence d’un consentement à l’acte sexuel. Et donc la réalité ou pas
d’un fait de violence. Tout cela selon les propres idées des
protagonistes basées, bien souvent sur des sentiments, préjugés,
vérités, et projections personnels. Manque là une réelle connaissance
adossée à une expérience tangible et scientifique.

👉 L’attitude de l’agresseur, sa stratégie ne seront jamais scrutées de
la sorte. Et pourtant, le viol c’est ce qu’a décidé l’agresseur et non
le comportement de la victime.
Le viol c’est ce qu’a fait le violeur et non l’attitude la victime.

Le violeur, lui, quand il ne peut nier la commission d’un « acte sexuel
», joue sur cette obsession de la justice et dira toujours que la
victime était consentante. Ou il prétendra ne pas avoir pu comprendre
qu’elle n’était pas consentante, même dans les circonstances les mieux
établies, comme en ce moment dans le procès dit de « Mazan »

👉 Notons que dans notre système judiciaire, le mis en cause est libre de
déterminer la façon dont il va se défendre. Il peut mentir puisqu’il ne
prête pas serment.

👉 Ainsi, ce n’est pas le Code pénal qui induit une présomption de
consentement à l’acte sexuel. Ce sont l’ensemble des acteurs et actrices
judiciaires (reflétant en cela l’état de notre société patriarcale) qui
font planer une suspicion de sexualité sur des actes de violences.

👉 Les magistrats ont un pouvoir d’interprétation de la loi et ils
doivent le mettre en pratique, comme la Cour de Cassation l’a fait dans
un arrêt du 11 septembre dernier en décidant que « le consentement de la
victime ne peut être déduit de la sidération causée par une atteinte
sexuelle commise par violence, contrainte, menace ou surprise. »

👉 De ce fait, ce qui pose problème devant le peu de condamnations pour
viol, ce n’est pas la définition du viol, qui est satisfaisante, mais
les partis pris colportés par la justice qui entérinent et confortent
les inégalités femmes hommes, les hiérarchies, les dévalorisations, bref
le patriarcat : les femmes ne sont en fait que des objets sexuels au
service des hommes et donc ces pseudo « rapports sexuels » sont dans
l’ordre naturel des choses. Le viol est un outil de contrôle social,
garant de l’ordre patriarcal.

👉 Les pays qui ont introduit le consentement dans leur définition du
viol n’ont d’ailleurs, semble-t-il, pas plus de condamnations que ceux
qui ne l’ont pas fait. L ‘augmentation des condamnations en Suède est
due à à une évolution de la définition du viol, la définition antérieure
se limitant au seul usage de la force.

👉 Pour conclure, la notion de consentement ne fait qu’appuyer la
stratégie des agresseurs.

Elle ne coïncide pas avec les faits de la criminalité sexuelle, elle
n’est pas utile à la répression des viols parce que la loi actuelle est
suffisante. Elle se situe à contre courant d’un véritable progrès sur la
répression des violences sexuelles.

Nous devons remettre le criminel au centre du crime. Dévoiler ses
stratégies au grand jour.

Mettre de la clarté là où il n’entretient que de la confusion. Remettre
le violeur au centre du viol.

Il est urgent de mettre enfin en œuvre une loi-cadre intégrale contre
les violences faites aux femmes et aux filles.

Il est vital qu’enfin la justice dispose des moyens financiers
nécessaires pour fonctionner.

🟥 Signataires :
Agsous Zahra Militante féministe et écoutante à l’action contre les
violences masculines à la Maison des femmes de Paris : Ansari Irène
Coordinatrice de la Ligue des Femmes iraniennes pour la Démocratie ;
Azaria Ana Présidente de Femmes Egalité ; Bavay Francine Fondatrice
ECVF, Elu·es Contre les Violences faites aux Femmes ; Bellot Françoise
Administratrice (Trésorière) du Collectif Féministe Contre le Viol ;
Bidard Hélène Adjointe (PCF) à la maire de paris, en charge de l’égalité
femmes hommes ; Claveranne Yvette Citoyenne ; Cohen Laurence Sénatrice
honoraire ; Corbière Evelyne Sénatrice Pour la Réunion ;Corfmat Collette
Militante féministe ; Darroman Ingrid Conseillère Principale
d’Education, militante féministe ; Dental Monique, présidente fondatrice
Réseau Féministe « Ruptures ; Devanne Isabelle Psychomotricienne
consultation spécialisée enfants victimes ; Dupré Anny Retraitée ;
Eludut Alain Membre du collectif Zéromacho : Fernandez-Ferrer Nicole
Coprésidente du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir ; Gaudry Danielle
Militante du Planning familial 94 ; Hernandez Hélène Radio libertaire,
émission Femmes libres ; Hostein Laur ; Julia Avocate ; Kergoat Danièle
Sociologue; Larrouy Michèle Militante féministe et écoutante à l’action
contre les violences masculines à la Maison des femmes de Paris ; Laveau
Northam Maeve Féministe radicale ; Le Bastard Claudine Ancienne
écoutante au numéro vert de Viols Femmes Informations : Le Fustec
Corinne Ensemble 22 ; Lebaron Pauline Militante féministe ; Leclerc Anne
Éducatrice retraitée ; Lemenn Ursula Porte parole d’Osez le Féminisme !
; Lose Reynosa Sabine Militante syndicale et féministe, travaillant avec
des victimes de violences sexistes et sexuelles dans différents
contextes ; Loup Michèle Présidente d’honneur d’ECVF – Elu·es Contre les
Violences faites aux Femmes ; Martin Nelly Marche Mondiale des Femmes
France ; Martin Pascale Ex Députée de Dordogne LFI ; Martinet Eliette
Psychologue addictions et psychotraumatisme ; Maugars Élisabeth
Militante féministe ; Ouerghi Jamila Avocate ; Pavillard Anne-Marie
Signature à titre individuel ; Pepin Josee Tenue de permanences pour les
femmes victimes de violences ; Perrais-Philippe Véronique Présidente de
Sortir du silence association de soutien aux personnes confrontées aux
violences sexuelles ; Pichevin-Harrison Laetitia ; Pierquin Françoise
Féministe ; Piet Emmanuelle Présidente du Collectif Feministe Contre le
Viol ; Prono Isabelle syndicaliste ; Rojtman Suzy Co-fondatrice du
Collectif féministe contre le viol, animatrice de groupes de paroles,
porte parole du Collectif national pour les droits des femmes ; Rollier
Roselyne Présidente Maison des Femmes Thérèse Clerc ;Romero Marie-Claude
Présidente AFED 92 – Association Accueil des femmes victimes de
violences Hauts de Seine ; Salmona Muriel Psychiatre, présidente de
l’association Memoire traumatique et victimologie ; Scal Eina
Co-fondatrice du collectif Héro•ïnes 95 ; Silhouette Cécile Institutrice
retraitée, membre d’Ensemble !-Mages ; Thieuleux Isabelle Avocate ; Trat
Josette Universitaire ; Trollé Sophie Avocate ; Turlot Moruni Activiste
Féministe Lesbienne Radicale ; Vandermoere Sophie Personnel de direction
pour l’éducation nationale ; Varaillas Marie Claude Sénatrice de
Dordogne Parti Communiste ; Wirden Shirley Responsable nationale Droits
des femmes du PCF : YC Yasmina Soutien

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Pour la réelle suppression du « devoir conjugal »

Pour la réelle suppression du « devoir conjugal »

 

Le 17/01/2024

Le « devoir conjugal » n’existe pas en France. En effet, cette notion n’a aucune base légale que ce soit dans notre code civil ou notre code pénal. Néanmoins, une mauvaise et dangereuse interprétation de la loi et notamment des articles 215 du code civil « les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie » (en vigueur depuis le 1er juillet 1976) et 212 du code civil « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance » a créé une jurisprudence sanctionnant civilement des épouses/époux au motif qu’elles/ils refusaient d’avoir des relations sexuelles dans le cadre du mariage.

En 2011, la Cour d’Appel d’Aix en Provence confirme une décision de justice de divorce aux torts exclusifs d’un mari en raison d’absence de relations sexuelles pendant plusieurs années de mariage avec son épouse. Il est condamné à lui verser 10 000€ de dommages et intérêts. La Cour estimait que « les attentes de l’épouse étaient légitimes dans la mesure où les rapports sexuels entre époux sont notamment l’expression de l’affection qu’ils se portent mutuellement, tandis qu’ils s’inscrivent dans la continuité les devoirs découlant du mariage ». Pour la Cour, le mari a commis une faute en refusant d’avoir des rapports sexuels avec son épouse.

De même, un divorce aux torts exclusifs d’une femme est prononcé en 2019 par la Cour d’appel de Versailles au motif de son refus à avoir des relations sexuelles avec son mari. Cette décision a été confirmée par la Cour de cassation en septembre 2021 en rejetant le pourvoi de l’épouse. Ayant épuisé toutes les voies de recours internes, cette dernière a depuis introduit une requête devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Par ces décisions, ces Cours ont interprété la « communauté de vie » et la « fidélité » comme l’obligation d’une sexualité entre époux.

Ces décisions sont d’autant plus incompréhensibles que le viol entre époux est lui, reconnu par la jurisprudence depuis 1990 (Cour de cassation, chambre criminelle, 5 septembre 1990, Pourvoi n° 90-83.786) et confirmé par une autre décision de justice en 1992 (Cour de Cassation, Chambre criminelle, 11 juin 1992, Pourvoi n° 91-86.346).

C’est la loi du 4 avril 2006 renforçant la prévention et la répression des violences au sein d’un couple ou commises contre les mineurs qui vient entériner dans notre code pénal le viol conjugal en son article 222-22. En effet, cet article disposait « le viol et les autres agressions sexuelles sont constitués lorsqu’ils ont été imposés à la victime dans les circonstances prévues par la présente section, quelle que soit la nature des relations existant entre l’agresseur et sa victime, y compris s’ils sont unis par les liens du mariage. Dans ce cas, la présomption de consentement des époux à l’acte sexuel ne vaut que jusqu’à preuve du contraire ». Par ailleurs, cette loi du 4 avril 2006 fait du viol conjugal un crime aggravé ajoutant à la liste des circonstances aggravantes du viol « lorsqu’il est commis par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité ».

La loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants a depuis modifié l’article 222-22 du code pénal précédemment cité. En effet, l’article dispose depuis « le viol et les autres agressions sexuelles sont constitués lorsqu’ils ont été imposés à la victime dans les circonstances prévues par la présente section, quelle que soit la nature des relations existant entre l’agresseur et sa victime, y compris s’ils sont unis par les liens du mariage » et ne fait plus référence à « la présomption de consentement des époux ». Néanmoins, cette présomption est aujourd’hui tacite puisque la victime de viol ou d’agression sexuelle doit toujours démontrer la contrainte, la menace, la violence ou la surprise. Par ailleurs, la circonstance aggravante « lorsqu’il est commis par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité » est toujours en vigueur aujourd’hui. Depuis la loi du 3 août 2018, « y compris lorsqu’ils ne cohabitent pas ».

Au regard de ces dispositions en vigueur aujourd’hui, comment peut-on encore condamner pour faute des épouses/époux qui ne désireraient pas de relations sexuelles puisque la loi condamne le fait, pour un individu, d’imposer à l’autre un acte sexuel.

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Tribune – #METOO : Vous aussi, signez la pétition !   

Relais Tribune – #METOO : Vous aussi, signez la pétition !   

De gauche à droite : Anaïs Leleux (#metoo Politique), Cécile Delarue (#metoo Médias), Justine Ducharne (#metoo Médias), Henda Ayari (#metoo Religion), Natasha Gauthier (#metoo Cinéma), Emmanuelle Piet (Collectif Féministe Contre le Viol), Astrid Villaines (#metoo Médias)

Source : Le Monde (retrouvez la tribune en intégralité ici)

« Malgré le courage des victimes, c’est l’impunité qui grandit. Maintenant on agit, pour une loi intégrale contre les violences sexuelles, signez la pétition !

SIGNEZ AVEC NOUS

Nous sommes 100, mais en réalité, nous sommes des centaines de milliers. Nos prises de parole #Metoo ont révélé une réalité plongée dans le déni : les violences sexistes et sexuelles sont systémiques, pas exceptionnelles. Pour autant, une affaire semble en chasser une autre, qui nous écoute vraiment ?

Depuis sept ans, nous parlons pour nous et pour toutes les femmes, hommes et enfants qui ne peuvent pas le faire.
Les inégalités et les rapports de pouvoir favorisent les violences sexistes et sexuelles et le déni collectif protège les agresseurs. Nous ne sommes pas des chiffres : femmes et hommes de tous milieux professionnels, nous nous rassemblons pour demander une loi intégrale contre les violences sexuelles et sexistes, ambitieuse et dotée de moyens.

Car malgré le courage des victimes, c’est l’impunité qui grandit. Il est inacceptable que le taux de classement sans suite des plaintes pour viol ait atteint le taux délirant de 94% en 2020.

Nous n’acceptons plus les effets d’annonce sans suite. L’ajout du seul mot consentement dans la loi ne permettra pas de rattraper le retard abyssal de la France en la matière.

Nous demandons une loi intégrale qui permettra de clarifier, entre autres, la définition du viol et du consentement, introduire celle de l’inceste, de juger les violeurs en série pour tous les viols connus, d’élargir les ordonnances de protection aux victimes de viols, de faciliter la collecte de preuves, de créer des brigades spécialisées, d’interdire les enquêtes sur le passé sexuel des victimes, de permettre un accès immédiat et gratuit à des soins en psycho-traumatologie, de donner enfin les moyens financiers à cette politique publique et aux associations qui la mettent en place.

Nous sommes plus de 100, mais en réalité, nous sommes des millions à souhaiter que les violences sexuelles et sexistes cessent. Ce n’est pas une utopie. Depuis que nous sommes rassemblées et solidaires, nous savons que nous sommes si nombreuses et nombreux que nos voix ne peuvent plus ne pas compter.« 

Pour signer la pétition, rendez-vous sur le site de la Fondation des Femmes

 

PREMIER.ES SIGNATAIRES

Abitbol Sarah, Adjani Isabelle, Amaia Cazenave, Ambrosini Marie-Madeleine, Angot Christine, Arnould Charlotte, Attard Isabelle, Aumont Carnel Camille, Autain Clementine, Ayari Henda, Bacot Valérie, Ballereau Anne, Beart Emmanuelle, Benomar Fatima, Bernardet Estelle, Berry Coline, Berry Marie Lou, Bertin Thierry, Binoche Juliette, Biolcati Samantha, Bon Adélaïde, Bonnaire Sandrine, Bonnec Sidonie, Bril Manon, Brondy Arthur, Bruder Emilie, Calamy Laure, Calu Laura, Carre Isabelle, Cauchy Angelique, Cazenave Amaia, Chamussy Clothilde, Chapiron Mai lan, Chebab Stéphanie, Chemla Judith, Chevallier Mathilde, Conrad Sophie, Coquille-Chambel Marie, Cordier Laurence, Couturier Nanou, Covillault Miramont Jennifer, Daam Nadia, Dancourt Emmanuelle, Darian Caroline, De Caunes Emma, De Villaines Astrid, Deballon Marine, Degoul Aurelie, Delarue Cecile, Delatre Marie-Laure, Delhostal Laurie, Demongeot Isabelle, Denicourt Marianne, Devaux François, Devynck Hélène, Drieu Elsa, du Fayet de la Tour Yolande, Dubois Manon, Ducharne Justine, Duflot Cecile, Duval Julie, Flament Flavie, Fois Giulia, Forestier Sara, Friquet Pierre, Gaillard Stéphane, Gallais Arnaud, Gallard Lise, Gandelon Margaux, Gauthier Natacha, Gayet Julie, Georgia Scalliet, Giami Isabelle, Gillet Jérémy, Giocante Vahina, Giry Camille, Godrèche Judith, Gonneau Emily, Gossard Eddy, Grappin Sarah, Grinberg Anouk, Guériteau Aude, Halimata Iva Graille, Halloin Solveig, Hesme Clotilde, Ingrassia Elisa, Ixa Graille Halimata, Jah Njiké Axelle, Jauneau Elodie, Jezequel Sophie, Josso Sandrine, Kandi-Levy Tiziri, Keke Rachel, Khayat Stéphanie, Kocher Noémie, Kouchner Camille, Lacombe Karine, Lamy Alexandra, Lardeux Laura, Le Besco Isild, Le Nen Anne, Lebouvier Dolorès, Leleux Anaïs, Leriche Corinne, Lewandowski Hervé, Lossa Justine, Mailfert Anne Cécile, Mann Olivia, Martin Heloise, Martin Bénédicte, Maulat Mathilde, Méker Alice, Mendez Florence, Mhiri Mejdaline, Molinaro Mélodie, Monnier Valentine, Moore Olivia, Morvan Fanny, Mouglalis Anna, Nkaké Sandra, Nouvian Claire, Ohayon Jessica, Pakosz Élodie, Palla Katia, Périn Marine, Perraud Isabelle, Perri Sylvia, Pierrot Caroline, Piet Emmanuelle, Piet Thomas, Pommier Florent, Porcel Florence, Portolano Marie, Pudlowski Charlotte, Quéré Julie, Rabatel Marie, Rasquier Guillaume, Reus Muriel, Robin Muriel, Robineau Eva, Rousseau Sandrine, Saulnier Philippe, Scalliet Georgia, Sieff Sonia, Slimani Leila, Springora Vanessa, Thimoreau Cecile, Toledo-Gascon Aurelie, Torreton Philippe, Turpault Aude, Vahina Giocante, Vasconcelos Vanda, Viot Mathilde, Virginie Elody, Visse Laetitia, Wolinski Elsa, Yamgnane Amina

 

 

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