Réouverture de l’écoute Violences Femmes Handicapées
Réouverture de l’écoute Violences Femmes Handicapées
Le CFCV relaie cette information du site de Femmes pour le dire, femmes pour agir.
Le CFCV relaie cette information du site de Femmes pour le dire, femmes pour agir.
Le CFCV relaie un communiqué du préfet de Seine-Saint-Denis portant sur les dispositifs d’aide aux femmes victimes de violences et aux professionnel.le.s du secteur disponibles dans le département pendant le confinement. Cliquez ici pour accéder à l’ensemble des structures.
Le CFCV partage cet appel à témoignage
Nous imaginons qu’il est difficile d’en parler. De mettre des mots dessus. Accepter que l’on a vécu l’inimaginable. Pourtant, certaines d’entre vous souhaiteront peut-être témoigner. Nous raconter leur histoire.
Olivier Delacroix prépare une émission de témoignages sur Europe 1 le mardi 6 novembre sur le viol conjugal. L’angle sera : « comment lever le tabou ? ».
Je me permets donc de venir vers vous pour savoir si vous seriez prête à nous parler de votre histoire.
Tout se déroule par téléphone, nous pouvons même modifier la voix et changer votre prénom au besoin. L’émission se déroule mardi 6 novembre entre 15h et 16h (il faut pouvoir être disponible une quinzaine de minutes environ) mais nous nous appellerons en amont pour que vous me racontiez tout, et que je puisse répondre à vos questions si vous en avez.
Vous pouvez me faire un mail à angele.chatelier@europe1.fr je suis à votre entière disposition.
Merci infiniment.
Si vous êtes concernée, et que votre ex-conjoint a été condamné en appel, contactez Béatrice chez Réservoir Prod au 01 53 84 29 76 (ligne directe).
Victime de viols ou d’agression sexuelle, au moindre doute appelez « Viols Femmes Informations – 0 800 05 95 95 »
Communiqué du Collectif de Lorient relayé par le CFCV :
En France, le nombre de femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire est estimé à 225 000 femmes par an. 3 femmes victimes sur 4 déclarent avoir subi des faits répétés. 8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales.
En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire, soit 1 tous les 3 jours. 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.
Alors en 2018, on est tou-te-s « #metoo » ?
Le Président de la République s’est engagé à l’occasion de son discours sur le lancement de la « grande cause du quinquennat » : « je me suis en effet engagé à ce que la cause du quinquennat soit celle de l’égalité entre les femmes et les hommes et le premier pilier de cette cause, c’est bien la lutte pour l’élimination complète des violences faites aux femmes. Pour cela, je souhaite que nous nous donnions les moyens de mener une action résolue à hauteur des enjeux. »
Le plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes de 2011 prévoit un lieu d’accueil de jour par département pour recevoir et accompagner les femmes victimes de violence. C’est un premier pas, mais c’est largement insuffisant ! A l’échelle du Morbihan, l’existence d’un seul lieu d’accueil situé à Vannes laisse ainsi de côté environ 4/5 de la population du département ! Quand on connait la complexité de ces situations de maltraitance, les difficultés qu’ont les victimes à s’identifier comme victimes, à affronter peur des représailles, honte et sentiment d’humiliation pour demander de l’aide, et l’ambivalence très fréquente de leur relation à leur bourreau (sans parler des complications financières et organisationnelles que ces déplacements impliquent) … on comprend bien que très peu d’entre elles feront la démarche de se rendre à l’autre bout du département pour solliciter un accompagnement …
Le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Morbihan (CIDFF 56), en partenariat avec la Sauvegarde 56, avait donc fait le choix en 2014 d’ouvrir 2 lieux d’accueil, 1 à Vannes et 1 à Lorient (avec l’appui de financements de la Région Bretagne, la Préfecture du Morbihan, la Caf du Morbihan). Le lieu d’accueil de Lorient a suivi et accompagné de 2015 à 2017 une centaines de femmes par an. Mais à peine 3 ans après l’ouverture et suite à la suppression de la subvention de la préfecture, ce lieu a dû fermer faute de financement suffisant.
Aujourd’hui, il suffirait pourtant de 40 000 euros / an pour réouvrir et faire vivre le lieu d’accueil de Lorient.
Nous interpellons donc les pouvoirs publics et les invitons à prendre leurs responsabilités pour apporter une réponse dans tout le territoire aux besoins d’accompagnement et de soutien des victimes de violences conjugales :
Sources :