Évènement – Ciné-débat : projection du film « Les Chatouilles » réalisé par Andréa Bescond et Eric Métayer

Evènement

Ciné-débat : projection du film "Les Chatouilles" réalisé par Andréa Bescond et Eric Métayer

A l’occasion de la journée internationale contre les violences faites, nous vous proposons d’assister gratuitement à la projection du film « Les Chatouilles » réalisé par Andréa Bescond et Éric Métayer.

Synopsis : Odette, 9 ans, est violée par un ami de ses parents. Parvenue à l’âge adulte et devenue danseuse, elle se bat pour survivre et faire entendre son histoire.

La projection sera suivie d’un temps de discussion en présence de :
Edouard Durand, Co-président de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants ;

Emmanuelle Piet, Présidente du Collectif Féministe Contre le Viol ;

Shirley Wirden, adjointe au maire en charge de l’égalité femme-homme et de la protection de l’enfance.

On vous donne rendez-vous le 21 novembre à 19h
espace Jean Dame – 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris

Lien de la billetterie : https://www.helloasso.com/associations/cfcv/evenements/les-chatouilles-ou-l-impact-des-violences-sexuelles-de-l-enfance-a-l-age-adulte?utm_source=user&utm_medium=email-transac&utm_campaign=NOTIFICATION_INSCRIPTION

Attention, les places sont limitées !

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 27 SEPTEMBRE 2023 – PORNOCRIMINALITÉ : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE PORNOCRIMINALITÉ : Mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique !

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Tribune : « Monsieur le président de la République, le coût du maintien de la CIIVISE est dérisoire face au coût du déni »

TRIBUNE : « Monsieur le président de la République, le coût du maintien de la CIIVISE est dérisoire face au coût du déni »

 Paris, le 07 septembre 2023


Extrait de la tribune :

« Plusieurs d’entre nous se sont rendus aux réunions publiques de la commission. Elles ont lieu partout en France. Certaines personnes viennent parfois de très loin pour y participer. Nous les avons vues se lever, saisir le micro, témoigner dans la confiance et la solidarité. Nous avons partagé la souffrance et l’espoir, la colère aussi.

Et nous avons compris que la CIIVISE réparait une injustice.

Nous, nous avons accès aux médias. Aux autorités. On nous écoute et on nous croit. Nous en avons besoin.

A la CIIVISE, tous les témoignages sont recueillis. Ainsi, les 5,5 millions de victimes de violences sexuelles dans leur enfance ne sont plus isolées. Elles sont ensemble et plus fortes. Elles existent.

La mission de la CIIVISE ne se résume pas à produire des chiffres et des recommandations. Aujourd’hui, trois à cinq enfants par classe sont victimes d’inceste et condamnés au silence. »

 

Article à lire en intégralité, ici.

 

Signataires : Mona Achache, réalisatrice et scénariste ; Christine Angot, autrice ; Saïrati Assimakou, présidente de l’association de lutte contre les violences sexuelles Souboutou Ouhédzé Jilaho − Ose libérer ta parole ; Lauren Bastide, journaliste et autrice ; Emmanuelle Béart, actrice ; Anne Benoît, actrice ; Charles Berling, acteur ; Adelaïde Bon, autrice et comédienne ; Rachida Brakni, actrice ; Iris Brey, journaliste et autrice ; Laure Calamy, actrice ; Eric Cantona, acteur ; Isabelle Carré, actrice et écrivaine ; Judith Chemla, actrice ; Caroline Deruas, réalisatrice, scénariste et actrice ; Vikash Dhorasoo, ancien footballeur international ; Cyril Dion, cinéaste et écrivain ; Alice Diop, réalisatrice ; Constance Dollé, actrice ; Paoline Ekambi, cheffe d’entreprise, ancienne championne de basketball ; Audrey Estrougo, réalisatrice et scénariste ; Sokhna Fall, thérapeute familiale, victimologue, ethnologue, vice-présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Flavie Flament, journaliste et autrice ; Giulia Foïs, journaliste et essayiste ; Camille Froidevaux-Metterie, philosophe ; Gérard Garouste, artiste-peintre ; Julie Gayet, actrice ; Sara Giraudeau, actrice ; Pierre Henry, directeur d’association ; Clotilde Hesme, actrice ; Axelle Jah Njiké, autrice afropéenne, podcastrice et dramaturge ; Camille Kouchner, autrice ; Xavier Legrand, réalisateur ; Lio, chanteuse ; Maud Lübeck, chanteuse ; Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes ; Sara Martins, actrice ; Corinne Masiero, actrice ; Denis Ménochet, acteur ; Anastasia Mikova, réalisatrice ; Anna Mouglalis, actrice ; Sandra Nkaké, artiste, autrice-compositrice, chanteuse ; Emmanuel Noblet, acteur et metteur en scène ; Michelle Perrot, historienne ; Alix Poisson, actrice ; Claude Ponti, dessinateur ; Caroline Proust, actrice ; Charlotte Pudlowski, journaliste et autrice ; Sophie Reine, monteuse ; Muriel Robin, actrice ; Ludivine Sagnier, actrice ; Neige Sinno, autrice ; Leïla Slimani, autrice ; Bruno Solo, acteur ; Vanessa Springora, autrice ; Sylvie Testud, actrice ; Mélissa Theuriau, productrice ; Victoire Tuaillon, journaliste.

 

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Communiqué de presse – Chape de plomb sur les violences sexuelles sur les enfants

Communiqué de presse

Chape de plomb sur les violences sexuelles sur les enfants

 

Paris, le 20 juillet 2023


80 personnalités et associations, actrices et acteurs de la lutte contre les violences faites aux enfants et aux femmes, alertent sur le risque de deux graves reculs à venir en ce qui concerne la protection des enfants victimes et de leur parole.

1. Le risque d’une abrogation de la loi du 21 avril 2021

Le 21 juillet, le Conseil constitutionnel rendra une décision cruciale pour la protection des mineurs victimes de violences sexuelles en se prononçant sur la constitutionnalité de la loi du 21 avril 2021 qui réprime le viol sur mineur de moins de 15 ans[1]. Le Conseil constitutionnel est saisi par un homme actuellement mis en examen pour viol commis sur mineur avec une différence d’âge d’au moins 5 ans sur le fondement de la loi dont il demande l’abrogation. Afin d’échapper à sa condamnation, il a présenté cette QPC (question prioritaire de constitutionnalité) et demande « l’abrogation immédiate » de cette loi.

La décision qui sera rendue est extrêmement importante car elle pourrait remettre en cause la loi du 21 avril 2021, une loi qui permet la protection des enfants victimes de viols, d’agression sexuelle et d’inceste.

… grâce à cette loi, lorsqu’un adulte commet un acte bucco-génital ou pénètre sexuellement un enfant de moins de 15 ans, dès lors qu’ils ont au moins 5 ans de différence d’âge, c’est un viol. C’est un crime, la loi de 2021 l’interdit.

… grâce à cette loi, si un adulte touche les seins, les fesses, le sexe ou l’entrecuisse d’un enfant de moins de 15 ans, dès lors qu’ils ont au moins 5 ans de différence d’âge, c’est une agression sexuelle. C’est un délit, la loi de 2021 l’interdit.

… grâce à cette loi, dès qu’un adulte commet un acte bucco-génital ou pénètre sexuellement un enfant de sa famille[2], c’est un viol incestueux. C’est un crime, la loi de 2021 l’interdit.

… grâce à cette loi, dès qu’un adulte touche les seins, les fesses, le sexe ou l’entrecuisse d’un enfant de sa famille, c’est une agression sexuelle incestueuse. C’est un délit, la loi de 2021 l’interdit.

La loi de 2021 a été un grand pas en avant, en ce qu’elle reconnaît qu’un mineur de moins de 15 ans n’est pas en état de consentir à un acte sexuel commis par un adulte. Le déséquilibre entre l’adulte et l’enfant est une contrainte en soi qui constitue le viol.

Remettre en cause cette loi, c’est revenir à une situation, où, dès l’âge de 4 ans, un enfant qui avait été pénétré par un adulte devait prouver la contrainte, la menace, la violence ou la surprise. Autrement dit, les lois et ceux qui les appliquent estimaient qu’un enfant de 5 ans pouvait consentir.

 

2. La disparition programmée de la CIIVISE à l’automne

Pour arriver à la loi du 21 avril 2021, il a fallu une détermination sans faille des victimes de viols, du grand public, de la société civile et des associations spécialisées. Des témoignages médiatisés (La Familia Grande, Le consentement, La petite fille sur la banquise…), le procès de Pontoise, 600 000 signatures pour la pétition « Viol d’enfant : changeons la loi car un enfant n’est jamais consentant », le mouvement MeToo, MeTooInceste…

L’Etat avait répondu à ce besoin d’écoute par la création de la Commission Indépendante sur l’Inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Les 25 000 témoignages recueillis par celle-ci ont permis de formuler des recommandations essentielles pour l’amélioration de notre réponse institutionnelle :

Louise, victime d’inceste par son père pendant 12 ans : « j’ai l’impression que personne ne m’a crue, on remettait toujours en cause ma parole. Ce qui m’a aidée à tenir, c’est l’espoir. Et cet échange avec vous me permet de garder espoir sur le fait que les choses peuvent évoluer. Merci. «

Le 13 juillet dernier, lors d’une audition, la Secrétaire d’Etat à l’enfance a pourtant évoqué la “fin des travaux de la CIIVISE” à l’automne.

La peur pour nous d’un retour à zéro est réelle. Aujourd’hui l’État est à un tournant historique : faire taire les victimes, ou donner un second souffle à leur parole. Le 21 juillet 2023, la décision du Conseil Constitutionnel marquera notre histoire. Par sa voix, l’État dira aux victimes Parlez ou elle leur dira Taisez-vous.

 

[1] articles 222-23-1 et 222-23-3 du Code pénal

[2] père, mère, grand-père, grand-mère, frère, sœur, oncle, tante, grand-oncle, grande-tante, neveux, nièce, conjoint / concubin, ou partenaire lié par un pacte de solidarité à l’une des personnes précisément citée s’il a une autorité de droit ou de fait sur le mineur).

 

Signataires :

Emmanuelle Piet, Présidente du Collectif Féministe Contre le Viol
Anne-Cécile Mailfert, Présidente de la Fondation des Femmes
Camille Kouchner, avocate, universitaire, autrice de La Familia Grande
Adélaïde Bon, Comédienne et écrivaine, autrice de La petite fille sur la banquise
Élisabeth Moreno, Ancienne Ministre à l’égalité femmes-hommes
Annick Billon, Sénatrice
Michelle Meunier, Sénatrice
Laurence Rossignol, Sénatrice, ancienne Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes
Hélène Bidard, Adjointe (PCF) à la ville de Paris en charge de l’égalité femmes-hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire
Ernestine Ronai, Responsable de l’Observatoire des violences envers les femmes de la Seine Saint Denis
Edouard Durand, magistrat et coprésident de la Ciivise (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants)
Jocelyne Adriant Mebtoul, Membre du HCE, Fondatrice Femmes du monde et réciproquement
Yasmina Bedar, Association Yalla
Suzanne Bellnoun, Organisation des Femmes Africaines de la Diaspora (OFAD)
Jean-Marc Ben Kemoun, psychiatre, pédopsychiatre et médecin légiste
Dr Catherine Bonnet, Psychiatre
Danielle Bousquet, Présidente de la Fédération nationale de centres d’information des droits des femmes et des familles (FNCIDFF)
Françoise Brié, Directrice générale de la Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF)
Christelle Charrier, Conseillère municipale de Villiers, membre de ECVF
Dr Claire Noëlle Collardey, Gynécologue
Michèle Créoff, Juriste spécialiste de la protection de l’enfant, ex Vice-présidente du Conseil National de protection de l’Enfance
Blandine Deverlanges, WDI France – Noues Femmes
Mathilde Delespine, Sage Femme coordinatrice du projet maison des Femmes Rennes
Yseline Fourtic-Dutarde, co-présidente d’Ensemble contre le sexisme
Marie Hélène Franjou, Pédiatre
Anne-Claire Gagnon, Présidente de l’association contre la maltraitance animale et humaine
Arnaud Gallais, membre de la Ciivise, cofondateur du collectif Prévenir et Protéger, et de BeBraveFrance
Eric Ghozlan, Membre du Conseil National de Protection de l’Enfance, Docteur en psychologie
Isabelle Gillette-Faye, Sociologue, Experte, Présidente de Genre et cultures
Annie Gourgue, Présidente de la Mouette
Ghada Hatem, Gynécologue obstétricienne, Fondatrice de la Maison de Femmes
Florence Jacquet, Fondatrice d’Alternatif World
Catherine Ladousse, co-présidente d’Ensemble contre le sexisme
Gilles Lazimi, Médecin généraliste
Martine Le Jossec, co-présidente de l’Association Française du Féminisme
Ursula Lemenn, Porte-parole d’Osez le Féminisme !
Séverine Lemière, Universitaire, Présidente de FIT une femme un toit
Frédérique Martz, Co-fondatrice Institut Women-Safe & Children
Céline Piques, Membre du Haut Conseil à l’Egalité
Solène Podevin, Face à L’inceste
Samuel Rassinon, Psychologue clinicien
Patricia Rouff, Directrice de Léa Solidarité Femmes
Suzy Rotman, Collectif National pour les Droits des Femmes
Muriel Salmona, Psychiatre, Présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie
Homayra Sellier, Présidente d’Innocence en danger
Céline Thiebault-Martinez, Présidente de la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (la CLEF).
Sylvine Thomassin, ancienne maire de Bondy
Linda Tromeleue, Psychologue clinicienne
Claudy Vouhe, Chargée des programmes de l’association L’être égale
Henriette Zoughebi, Vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des lycées et des politiques éducatives

 

Et les associations suivantes :

Agir contre la prostitution des enfants
Association Caméléon
Assemblée des Femmes
CDP-Enfance (Comprendre, Défendre, Protéger l’Enfance)
CentraleSupelec au Féminin
CIDFF de Paris
Collectif pour une Parentalité Féministe
Dans le Genre Égales
L’Égalité c’est pas sorcier
Enfance et Partage
Elle’s Imagine’nt
Equipop
Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes (ECVF)
Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF)
Femmes du Monde et Réciproquement (FMR)
Gynécologie Sans frontières
Glenn Hoel
La Team Eunomie
Le Monde à Travers un regard
Les chiennes de garde
Le déni, ça suffit
Les enfants de Tamar
Mouvement Français pour le Planning Familial
Mouvement du Nid
Parents & Féministes
Peau d’Âme
Protéger l’Enfant
REPPEA
Revis-Inceste et psychotraumatisme
SOS Inceste pour revivre
Stop VEO, Enfance sans violences
Traumatisme Inconscient et Victimologie
Un Nouveau Jour
Union Régionale Solidarité Femmes Ile-de-France
WeToo Stop Child Abuse

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“Le coût du déni” – Avis de la CIIVISE du 12 juin 2023

Violences faites aux enfants : le coût du déni.

CIIVISE - Avis du 12 juin 2023

« Le coût du déni, c’est que ce que nous coûtent les agresseurs chaque année. C’est le coût de leur impunité, des conséquences à long terme des violences sexuelles pour les victimes et de notre passivité. Le coût du déni, c’est 9,7 milliards d’euros chaque année.

En estimant le coût économique annuel des violences sexuelles subies dans l’enfance, la CIIVISE entend contribuer à la prise de conscience de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles faites aux enfants. Chaque chiffre, chaque poste de coût doit d’abord être lu comme révélateur des souffrances endurées par les victimes.

Pour parvenir à déterminer le coût annuel des violences sexuelles faites aux enfants, la CIIVISE a confié cette étude au cabinet Psytel, qui avait réalisé l’évaluation du coût annuel des violences conjugales.

Le coût des conséquences à long terme des violences sexuelles sur la santé des victimes représente près de 70% du coût total. L’absence de prise en charge du psychotraumatisme est la cause principale de ces conséquences à long terme. Le présent perpétuel de la souffrance dont la CIIVISE parle incessamment, doit être pris en compte d’abord par respect pour les victimes elles-mêmes, mais aussi pour son impact social et économique.

Dans ses conclusions intermédiaires du 31 mars 2022, la CIIVISE avait préconisé que les soins spécialisés du psychotraumatisme soient garantis pour les enfants victimes comme pour les adultes ayant été victimes de violences sexuelles dans leur enfance. C’est d’abord un impératif collectif à l’égard de chaque victime. C’est aussi un objectif de santé publique. C’est la raison pour laquelle la CIIVISE préconise la mise en place et le financement d’un parcours de soins spécialisés en psychotraumatisme de 20 à 33 séances réparties sur une année et renouvelables selon les besoins des victimes. Elle préconise également que l’intégralité du coût du parcours de soins spécialisés du psychotraumatisme, incluant les soins somatiques, psychologiques/psychiatriques et psycho-corporels soit pris en charge par la Solidarité nationale.

Cruciale, urgente, cette mesure n’est cependant pas suffisante. Les victimes le disent : elles ont aussi « besoin vraiment de témoigner, de parler, de dire ce qu’il en est » et d’entendre leurs récits résonner au-delà des tribunaux et des cabinets médicaux. En recueillant leur récit, la CIIVISE atteste de leur reconnaissance par la société française. Cela ne peut pas être une parenthèse. La CIIVISE ne peut pas « éteindre la lumière ». Elle doit être maintenue après décembre 2023. »

La CIIVISE

 

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Soutien à Sophie ABIDA, emprisonnée pour avoir voulu protéger sa fille de deux ans

Vous souhaitez agir pour soutenir les enfants victimes de viols ?

Faites circuler cet appel à soutien autour de vous et sur vos réseaux sociaux.

Soutien à Sophie ABIDA, emprisonnée pour avoir voulu protéger sa fille de deux ans

Sophie est en détention provisoire pour soustraction d’enfant car elle a voulu protéger sa fille cadette agée de deux ans d’un père contre lequel les trois aînés avaient dénoncé des violences physiques et sexuelles.

Mère d’un bébé, elle n’a pas bénéficié d’un tire lait et doit presser ses seins pour ne pas risquer un engorgement.

Sophie a commencé une grève de la faim le 28 mars et a déjà perdu 6 kg.

Manifestons-lui notre solidarité en lui écrivant des lettres, des cartes postales.

Soyons nombreuses et nombreux à la soutenir

 

 

Pour lui écrire :

ABIDA Sophie

Ecrou 14899

Centre pénitentiaire d’ORLEANS-SARAN

RD 702 LES MONTAUBANS

4024 ancienne route de Chartres

BP 40215

45770 SARAN

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